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Oran :
Les habitants tirent la sonnette d'alarme: Des hardes de sangliers flânent à Sidi El-Houari
par J. Boukraa ![]() Un
appel pressant vient d'être adressé aux autorités pour mettre terme à la
prolifération inquiétante des sangliers dans le quartier de Sidi El-Houari.
Ainsi, après les chiens errants, les sangliers prennent le relais en se
pavanant en toute quiétude dans les rues de ce vieux quartier. Les usagers de la
route qui va de Sidi El-Houari vers Les Amandiers en passant par Ras El Ain ont
à plusieurs reprises été surpris par ces bêtes qui investissent la route chaque
jour dès le coucher du soleil. Il y a deux jours, une compagnie de sangliers a
carrément investi le quartier en plein jour, devant les habitants médusés. Vu
la proximité du quartier au massif forestier du Murdjadjo,
des dizaines de sangliers, attirés par les bacs à poubelles, migrent des
montagnes pour apprivoiser les humains, provoquant ainsi une grande panique
chez les habitants du vieil Oran et chez les automobilistes. Les habitants ont
tiré la sonnette d'alarme après avoir constaté que le nombre de sangliers qui
investissent le quartier chaque jour ne cesse d'augmenter. Il y a moins d'un
mois, les citoyens oranais ont été surpris par des sangliers qui rodaient
tranquillement en milieu du tissu urbain à la recherche de nourriture. Des
images de sangliers en pleine centre-ville comme au boulevard Front de mer et
la place Karguentah ont été postés sur les réseaux
sociaux. En cette période où les responsables locaux s'activent à mobiliser
tous les moyens pour la réussite de la saison estivale, on s'interroge sur le
phénomène des animaux errants qui a déjà pris de l'ampleur dans certaines cités
d'Oran. Après les chiens ce sont les sangliers qui menacent les habitants.
C'est ainsi que l'on se demande pourquoi les services concernés ne prennent-ils
pas encore les mesures qui s'imposent. Les battues effectuées l'an passé pour
réduire la population des sangliers considérés comme une espèce très nuisible
pour l'agriculture n'ont pas suffi pour mettre un terme à la menace constatée
ces derniers jours dans cette région par ces bêtes sauvages. Le sanglier côtoie
ses lieux à la recherche de nourriture et à la faveur d'un environnement
favorable caractérisé par l'absence d'hygiène. Ils ont été aperçus aussi du
côté de Ras El Ain et des Planteurs. Ces bêtes affamées sortent des forêts du Murdjadjo et de la Montagne des Lions pour se rassasier
dans les nombreuses décharges sauvages de la ville. Des intrusions de ces bêtes
sont signalées un peu partout dans la ville à l'exemple de Canastel,
Belgaïd, Le Rocher, Misserghin
et Haï Bouamama. En effet, les bêtes sont attirées
par la nourriture et surtout par l'eau en cette période de sécheresse. Ils
sèment la peur et l'inquiétude chez les habitants. Ces derniers nous ont fait
part de cette véritable menace pesant sur leur vie, notamment très tôt le matin
ou dans la soirée. Cela, sans compter les risques d'épidémie sur la santé des
gens, car ces animaux sauvages sont vecteurs de maladies.
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