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Oran :
Route de la corniche supérieure: Les chutes de pierres suscitent la peur des usagers
par Rachid Boutlelis ![]()
Les
rafales de vent qui se sont manifestées dans la région dès le début du week-end
ont une fois de plus entraîné des chutes de pierres sur la route de la corniche
supérieure, et ce avec tous les dangers auxquels sont exposés ainsi les
usagers. Sur place, nous avons constaté la présence de blocs de pierres à
quelques pas seulement de la voie. Des fragments de roche, qui se sont détachés
de la falaise qui surplombe la double voie, étaient toujours visibles jeudi. En
effet, ce sempiternel état de fait, qui se manifeste régulièrement à cette
époque de l'année, à la faveur des vents et des averses, suscite l'ire et la
consternation des automobilistes habitués à ce tronçon routier. Ces derniers
dénoncent vivement cette déplorable situation qui se conjugue lamentablement
avec le retard considérable du projet de réalisation de l'éclairage public. Les
fréquents et subits éboulements de pierres, qui se détachent fréquemment de la
falaise longeant la route sinueuse de la corniche supérieure serpentant au pied
du mont Murdjadjo, inquiètent grandement les usagers,
notamment en cette saison des pluies. Les petites rafales de vent, qui se sont
manifestées en début de week-end ont, en effet, provoqué des chutes de rocs sur
cet axe routier, qui est totalement dépourvu d'éclairage public. L'obscurité
ambiante, majorée avec l'épais brouillard qui recouvre une grande partie de
cette route, rend la visibilité limitée à seulement quelques mètres pour les usagers.
«Je conduis presque au milieu de la chaussée quand il vente et/ou quand il
pleut, pour éviter au maximum d'être exposé aux éventuelles chutes de pierres.
Je connais bien cette route pour l'avoir toujours empruntée. Elle présente
certains dangers pour l'automobiliste non averti», dira un habitué de cet axe.
Des déclarations similaires ont été formulées à ce sujet par d'autres usagers
de la route de la corniche supérieure. «Nous attendons depuis près de trois
années l'installation de l'éclairage public. A chaque fois, on nous annonce
qu'il sera installé dans les prochains jours, mais le projet tarde toujours à
être réalisé», a déclaré l'un d'eux. Toujours est-il que les désagréments et
autres contraintes que rencontrent les automobilistes sur cet axe routier, qui
constitue une véritable déviation pour éviter notamment les embouteillages,
régulièrement répertoriés sur la RN 2, reliant Oran à Aïn
El-Turck, suscitent un vif désappointement des
usagers. Nos interlocuteurs ont également fait remarquer qu'ils craignent
d'être surpris dans l'obscurité par des sangliers, nombreux dans cette zone à
la recherche de nourriture, qui surgissent assez souvent la nuit des fourrés
ceinturant en grande partie cette route. Les virages en épingle à cheveux,
véritables angles morts, sont aussi redoutés par les habitués de cet axe
routier en raison plus particulièrement de l'absence de l'éclairage public. Une
source proche de ce dossier signale qu'un apport de 6,6 milliards a été dégagé
d'une manne d'argent dont a bénéficié la daïra d'Aïn
El-Turck dans le cadre du plan communal de
développement, PCD, de l'année 2015, et ce pour l'installation de candélabres.
Notre source indique qu'il s'agit de poteaux électriques qui seront installés
sur les deux bas-côté de cette route, sur une distance
de huit kilomètres entre la commune de Mers El-Kébir
et le chef-lieu de ladite daïra.
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