
La
doula ou accompagnante est disponible pour le couple dès la grossesse, pendant
l'accouchement et après la naissance. Elle n'est ni sage-femme ni médecin et
l'accompagnement qu'elle assure est non médical. Elle se forme grâce à divers
organismes et associations privés à tout ce qui concerne la périnatalité, la
relation d'aide et la relaxation. L'accompagnante est souvent une mère qui a
elle-même expérimenté la grossesse, la naissance, elle élève un ou des enfants.
Elle complète cette expérience personnelle par des connaissances en physiologie
de la grossesse, l'accouchement, le nouveau-né, les techniques d'écoute, de
communication, en allaitement, portage, maternage. Elle peut ainsi apporter un
soutien et des informations aux parents. Mais ce n'est pas de cette doula qu'il
s'agit. La nôtre, doula, est dans toutes les bouches et doit nourrir toutes les
bouches. C'est par exemple la faute à la doula si les routes sont dans un
piteux état. C'est la doula qui n'a pas pu régler la crise de logement. C'est
la doula qui n'offre pas du travail. C'est la doula qui a bon dos. La doula
construit et équipe des hôpitaux et c'est la doula qui les gère mal. Car la
doula se soigne dans une autre doula. La doula distribue des subventions à qui
elle veut. Il faut être près de la doula pour bénéficier des bienfaits de la
doula. La doula est une doula qui fait des lois sur mesure pour les proches de
la doula, d'où la haine de la doula. On insulte la doula. On lui reproche tous
nos maux. On dégrade nos immeubles et c'est la doula qui refuse de les
restaurer. On jette nos poubelles n'importe où et à n'importe quelle heure. Et
c'est la doula qui oublie de ramasser. D'où la puanteur régnante. La doula
devient doulette miki aux desseins animés par la rente.