![]() ![]() ![]() ![]() Rien de nouveau
au troisième jour de la grève des travailleurs de Texalg de l'unité de
Chaabersas à Constantine. Contactés, hier, les responsables syndicaux de
l'unité, ont répondu qu'ils campaient sur leur position de grève, en attendant
les résultats d'une réunion qui s'est tenue, le matin, à Alger, entre le
syndicat d'entreprise et la direction générale de Texalg.
«Dans le cas où il n'y aurait aucun résultat positif, a affirmé M. Mahcène, secrétaire général de la section syndicale de l'unité, nous observerons un sit-in, aujourd'hui, jeudi, devant le cabinet du wali, en revendiquant le paiement de notre salaire du mois de décembre 2013». De son côté, l'Union territoriale ouest de l'UGTA, de Constantine, par la voix de son secrétaire, chargé des conflits sociaux, M. Bilami, dit avoir intervenu, auprès de la Fédération pour tenter de débloquer la situation et faire reprendre le travail à l'unité. Contacté, hier, en début d'après-midi, M. Ali Louahch, secrétaire général du syndicat d'entreprise, nous a confirmé la réunion, tenue le matin, avec le directeur général et que cette réunion n'a abouti à rien de concret. «Le directeur général nous a répondu que la trésorerie de l'entreprise est vide», indiquant qu'une autre réunion est prévue, au cours de cet après-midi et que le syndicat d'entreprise poursuivra ses efforts jusqu'à ce que la situation soit débloquée. Selon M. Louahch, le problème de trésorerie évoqué par le directeur général ne concerne, en rien, les travailleurs qui ont œuvré, durant trente jours entiers et qui réclament d'être payés. «C'est celui du premier responsable de l'entreprise qui doit se débrouiller pour les payer», a-t-il rétorqué. M. Louahch a affirmé, ensuite, que le problème ne touche pas que l'unité de Constantine, car d'autres unités comme celles d'Akbou, d'Oran, de Tissemsilt, de Barika dont les travailleurs n'ont pas reçu leur paie du mois de décembre. Le secrétaire général du syndicat d'entreprise a réfuté, ensuite, les propos avancés par les travailleurs de l'unité de Constantine, disant que ni la Fédération, ni le syndicat d'entreprise n'ont bougé pour régler leurs problèmes. «Au contraire, le secrétaire général de la Fédération des textiles et cuirs suit de très près les problèmes des travailleurs du secteur et ses responsables se sont, beaucoup, activés, ces derniers temps et sont montés au créneau, plus d'une fois, pour dénoncer, et dans la presse et sur les plateaux des télévisions, la politique du gouvernement, vis-à-vis du secteur. De notre côté, en tant que syndicat d'entreprise, nous n'avons cessé d'intervenir, auprès de la direction générale, pour essayer de régler les problèmes des travailleurs», a-t-il soutenu. A propos de l'investissement, M. Louahch a répondu que les moyens financiers existent, en effet, mais qu'il y a un retard dans le lancement du programme parce que les machines neuves, achetées à l'étranger, ne sont pas encore arrivées. «Il faut éviter de dire n'importe quoi !», a-t-il dit, à l'adresse de ceux qui ont émis des critiques dans ce sens. |
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