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Séminaire national sur la sécurité juridique: «Protéger les cadres honnêtes de l'Etat»
par El-Houari Dilmi Le Premier ministre, Sifi Ghrieb, a présidé, hier
samedi, au Centre international de conférences Abdelatif-Rahal
(CIC, Alger), l'ouverture des travaux du séminaire national sur «la sécurité
juridique et son impact sur le développement économique», organisé sous le haut
patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Ce séminaire porte sur la sécurité juridique en tant que concept, dans ses volets liés au cadre législatif et à l'application pratique, et des mécanismes de renforcement de la sécurisation du processus de gestion, eu égard à leur impact direct sur l'amélioration du climat d'affaires et la dynamisation du développement économique. A l'entame de la rencontre, un documentaire a été projeté, mettant en exergue les mutations économiques importantes que connaît l'Algérie depuis plusieurs années dans un climat de quiétude et de stabilité. Ce séminaire concrétise la vision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et l'intérêt particulier qu'il porte aux opérateurs économiques, en tant qu'axe fondamental des réformes législatives et économiques qu'il a engagées, en garantissant la protection des gestionnaires à travers la distinction entre erreur de gestion et corruption, d'autant que la Constitution de 2020 a consacré le principe de la sécurité juridique et le renforcement des garanties de la liberté du commerce, de l'investissement et de l'entrepreneuriat. «Encourager l'investissement» Le Premier ministre a déclaré à l'ouverture du séminaire que le Président Tebboune « accorde une grande importance à ce sujet, qu'il a souligné à plusieurs reprises, car il reflète sa vision éclairée et la détermination de l'Algérie à établir un environnement juridique sûr et stable qui facilite et encourage l'investissement et l'initiative innovante, contribuant ainsi à la promotion de l'économie nationale et au renforcement de la position de l'Algérie en tant que porte d'entrée de l'Afrique et centre économiquement fiable et juridiquement sûr, et à la consécration des trois principes de transparence, de responsabilité et d'intégrité ». Il a également précisé que le président de la République a placé le gestionnaire au cœur de ses préoccupations, le considérant comme « l'un des piliers les plus importants de la dynamique de développement », ajoutant que le chef de l'Etat a « ordonné dès le début de travailler à la dépénalisation de l'acte de gestion et a affirmé clairement dans son programme la nécessité de mettre en place une politique de protection des cadres honnêtes de l'État pratiquant l'acte de gestion». Il a également rappelé dans ce contexte «la consécration constitutionnelle de la liberté du commerce, de l'investissement et de l'entrepreneuriat ainsi que du principe de la sécurité juridique, et les réformes législatives profondes» ordonnées par le président de la République, qui «ont été effectivement mises en œuvre» notamment à travers la révision du cadre juridique et institutionnel de l'investissement, l'exploitation et la valorisation du foncier économique, la réforme du système bancaire et financier ainsi que la loi sur les marchés publics. Ont assisté à l'ouverture de cette rencontre, organisée par le ministère de la Justice et l'Ordre des avocats d'Alger, en coordination avec l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP) et le Conseil du renouveau économique algérien (CREA), le président du Conseil de la nation, Azouz Nasri, la présidente de la Cour constitutionnelle, Mme Leïla Aslaoui, et le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa, et des membres du Gouvernement, et de représentants de plusieurs instances et institutions nationales. |
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