L'Espérance de Mostaganem va droit à la dérive. Crise de résultats et chute libre vers les profondeurs du classement: la situation devient alarmante. Ce naufrage est la conséquence directe d'une gestion approximative durant l'intersaison. A notre avis et selon nos sources, le malaise dépasse le simple cadre sportif. ‘'L'équipe traverse une période particulièrement critique en raison de plusieurs facteurs'', a lâché Nadir Leknaoui, le coach de l'ESM à la fin du match contre le CRB. Lors de cette rencontre, l'Espérance a subi la défaite de trop au moment où le public s'attendait à une réaction de leur équipe préférée. Mais en vain. Le premier but des Belouizdadis est survenu à la suite d'une erreur monumentale de placement et de jugement dans l'axe - une véritable mascarade de la part de défenseurs pourtant expérimentés qui ont failli dans le marquage et la couverture.

Ce revers est resté en travers de la gorge du nombreux public espérantiste. Plusieurs raisons sont à l'origine de cette chute libre. Sur le terrain, certains joueurs, limités techniquement et indisciplinés, se croient au-dessus de l'histoire du club.

Résultat: une équipe sans âme, qui vient d'enchainer une quatrième défaite consécutive, glissant dangereusement vers une position de relégable potentiel. Ce match a mis en évidence les limites techniques et mentales des espérantistes.

Aujourd'hui, les inconditionnels des ‘'Vert et Blanc'' sont dans l'expectative et commencent à nourrir de sérieuses inquiétudes quant à l'avenir de leur équipe parmi l'élite après ces contre-performances plus ou moins inquiétantes.

Ce revers risque d'avoir de graves répercussions sur la suite du championnat.

Au fait, qui a recruté M'bolhi et Zeffane et sur quels critères ? Pour quel projet sportif ? Le reste du recrutement s'avère également être un fiasco. Cela s'ajoute à l'affaire M'bolhi qui s'est absenté plusieurs jours avant de rejouer un seul match puis de disparaitre de nouveau. La direction porte une lourde responsabilité : elle a pris ce cas à la légère et n'a même pas jugé utile de réagir à ce sujet.

L'absence de communication officielle de la direction à ce sujet alimente un climat de flou et d'incompréhension. Alors, qui gère quoi à l'ES Mostaganem ? Qui est responsable de cette situation chaotique ? Tout cela était prévisible : en football, certains signes ne trompent pas. Aussi, l'ESM semble désormais gérée à travers les réseaux sociaux où chaque clan défend ses propres sympathisants. Pendant ce temps, les responsables du club restent d'un silence incompréhensible. Une réunion d'urgence s'impose, accompagnée d'une véritable prise de conscience, afin de prendre les décisions qui s'imposent avant qu'il ne soit trop tard. Car, à ce rythme-là, la relégation se profile à l'horizon.