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Oran :
Bir El Djir et Hassi Bounif: Des trottoirs squattés par les revendeurs de matériaux de construction libérés
par D. B. Supervisée par le chef de
daïra de Bir El Djir une
importante opération de démantèlement des extensions anarchiques sur les
trottoirs a été lancée au courant de la semaine écoulée au niveau du chemin de
wilaya n°74. L'opération a ciblé une partie des revendeurs de la commune de Bir El Djir et une autre partie
de ceux de Hassi Bounif et
ce en présence des maires des deux collectivités locales. Les agents chargés de
l'opération ont procédé au démantèlement de toutes les extensions illicites
érigées sur l'espace réservé aux piétons notamment ceux occupés par les
revendeurs de matériaux de construction, les boucheries, les commerces
d'alimentation générale, etc. Signalons qu'une première opération avait été
menée au début du mois en cours et qui avait permis de chasser l'ensemble des
revendeurs de fruits et légumes qui squattaient les trottoirs du chemin de
wilaya 74.
Après une brève éclipse, suite aux opérations de contrôle et aux dispositions prises pour lutter contre le squat des espaces publics, de nombreux revendeurs de matériaux de construction se sont accaparés de nouveau de ces espaces, faisant fi des lois et de la réglementation en vigueur. Ces commerçants outre le fait qu'ils ne disposent d'aucune autorisation, ne paient aucune taxe aux services de la commune. Selon des sources proches de la commission de l'urbanisme de l'APC d'Oran, de nombreux citoyens des quartiers d'El Hassi, Sidi El Bachir, Aïn El Beïda, etc. se sont plaints des désagréments causés par ces revendeurs par l'étalage de parpaing, sable, briques, ciment, etc. sur une bonne partie de la chaussée, et ont interpellé la commission mixte chargée du contrôle des espaces publics squattés, pour l'entame d'une nouvelle opération de contrôle et libérer ces espaces. A ce titre, nos sources indiquent que cette commission entamera dans les tout prochains jours une opération qui ciblera essentiellement les revendeurs de matériaux de construction qui occupent une grande partie de la chaussée au niveau de ces quartiers. Outre la poussière, les habitants craignent surtout les accidents au vu des incessants va-et-vient des camions. A l'instar de la première opération, menée il y a plus de trois années, nos sources indiquent que des mises en demeure seront adressées à tous les contrevenants et un délai n'excédant pas huit jours leur sera accordé pour libérer l'espace squatté, avant de recourir à la force publique et l'application de mesures coercitives. D'autre part et selon nos interlocuteurs, après l'éradication d'une grande partie des marchés informels à Oran, une opération de contrôle des commerçants squattant l'espace public a permis de dresser plus d'une centaine de mises en demeure à des contrevenants, notamment les commerces d'alimentation générale, de quincaillerie, de vaisselle, etc. qui étalent leur marchandise sur les trottoirs entravant ainsi les piétons. Les commerçants mis en demeure ont été sommés de libérer l'espace public dans un délai n'excédant pas les 15 jours, ajoutent nos sources. |
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