
Une plongée scientifique
réalisée mardi dans le golfe de Bousfer, au niveau du
récif artificiel « ROII », a mis en évidence une biodiversité remarquable, avec
près de 70 espèces de poissons recensées dans la zone, a indiqué la direction
de la pêche et des ressources halieutiques d'Oran. Ce résultat confirme
l'impact positif du projet sur la restauration et l'attraction de la faune
marine. Cette sortie de terrain s'inscrit dans le cadre de la coopération algéro-japonaise relative à la gestion conjointe de la
pêche artisanale. Organisée à partir du Club Paloma, elle a réuni le
représentant de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), des
cadres des services centraux, le directeur de l'Institut technologique de la
pêche et de l'aquaculture, ainsi que des responsables de la Direction de la
pêche et des ressources halieutiques et des membres de l'Association Barbarous, maître d'œuvre du projet.
Le récif artificiel, mis en
place par l'Association Barbarous, s'étend sur 10
hectares à 30 mètres de profondeur. Cinq bouées de signalisation ont été
installées pour délimiter son emplacement et assurer la sécurité de la
navigation dans la zone. A l'issue de la mission, les plongeurs de
l'association ont présenté des vidéos documentaires capturant la richesse
biologique du site. Les images montrent une recolonisation marine dense et
confirment le succès environnemental de ce projet pilote exemplaire. Cette
initiative illustre pleinement la synergie entre les acteurs institutionnels et
associatifs engagés dans la préservation des écosystèmes marins et la
valorisation durable des ressources halieutiques.