
A quelques semaines du lancement
officiel de la 5G en Algérie, le pays vient de sauter un nouveau pas dans sa
transformation numérique, avec l'intégration de la eSIM par les trois opérateurs mobiles activant en
Algérie. En effet, le ministre de la Poste et des Télécommunications, Sid Ali
Zerrouki, a présidé lundi une réunion avec le président de l'Autorité de
régulation des postes et télécommunications, des représentants des opérateurs
de téléphonie mobile et des représentants de l'Agence nationale des fréquences,
consacrée à l'intégration de la carte électronique (eSIM)
dans les offres de services. Dans un communiqué, le ministère a précisé que le
ministre a souligné à cette occasion que cette technologie représentait « une
avancée majeure dans les services de téléphonie mobile, car elle permet
d'activer plusieurs lignes sur un seul appareil sans avoir besoin d'une carte
SIM physique, ce qui contribue à simplifier les procédures, à réduire les
importations de cartes SIM et à renforcer la sécurité numérique ». Il a ajouté
que l'adoption de la eSIM
s'inscrit dans le cadre de la « feuille de route pour la transformation
numérique qui accompagne la préparation du lancement du réseau de cinquième
génération », appelant à une « coordination étroite entre les opérateurs et
l'autorité de régulation afin de garantir la disponibilité de l'infrastructure
et l'harmonisation des normes techniques ».
Dans le même contexte, il a
également souligné « l'importance du partage des infrastructures entre les
opérateurs, considéré comme un choix stratégique visant à réduire les charges
d'investissement dans les infrastructures et à les orienter vers le
renforcement des investissements dans les installations techniques pour les
services de téléphonie et d'Internet». Il a souligné à cet égard que le citoyen
reste « au cœur des priorités du secteur et que l'intégration de ce nouveau
service s'inscrit dans la volonté du ministère de fournir des services
numériques modernes et sécurisés qui renforcent la position de l'Algérie dans
le domaine des communications modernes », selon la même source.