Une série de projets sont retenus dans la wilaya de Ghardaïa pour donner une impulsion au secteur agricole, dans ses segments végétal et animal, au titre de cette saison agricole 2025/2026, selon la Chambre de l'agriculture de la wilaya.

Parmi les projets envisagés, la création d'une coopérative de céréales et légumes secs (CCLS) à l'effet de soutenir les efforts des agriculteurs, améliorer la production céréalière, atténuer les coûts d'acquisition de matériels agricoles, assurer le stockage des récoltes dans des conditions appropriées et contribuer à la réalisation de la sécurité alimentaire, a affirmé le président de la Chambre de l'agriculture, Rabah Ouled El-Haddar.

Cette structure de stockage vient s'ajouter aux huit centres de stockage de proximité existants à travers la wilaya, a-t-il précisé.

Et d'ajouter que le secteur sera également renforcé d'un laboratoire vétérinaire devant accompagner les éleveurs et contribuer à la préservation de la santé animale, le contrôle et dépistage épidémiologique des zoonoses, ainsi que l'organisation d'opérations groupées d'importation, à prix réduits, de bovidés, en plus du rapprochement des points d'approvisionnement des éleveurs en aliments de bétail à des prix étudiés.

Le développement de l'élevage sera renforcé également, par souci de développer et de préserver la race animale, par l'ouverture, à Ghardaïa, d'une antenne du centre national d'insémination artificielle, l'ouverture d'un point de vente de l'Office national d'aliments de bétail (ONAB) de Djelfa, et l'exploitation, en coordination avec la CCLS, de nouveaux entrepôts céréaliers, à l'effet de rapprocher ces structures des agriculteurs, notamment les éleveurs et aviculteurs.

Selon M. Ouled El-Haddar, cet organisme envisage de créer des pôles agricoles oasiens et d'attirer de grands investissements, tels que dans la filière de transformation de dattes, et ce en vue d'accompagner et d'encourager les petites activités agricoles vivrières ainsi que la création de startups spécialisées dans le conditionnement et la valorisation des produits dattiers. Il est également préconisé l'ouverture d'un institut spécialisé dans le développement phoenicicole, en plus du soutien des agriculteurs en matériels et outils agricoles, en vue d'étendre la superficie cultivée et d'améliorer la production agricole dans la région.