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![]() ![]() ![]() En cours en Egypte: D'autres factions palestiniennes se joignent aux négociations
par Mohamed Mehdi ![]() Mercredi, 732e jour de
l'agression sioniste contre la population civile de Ghaza
et 219e jour du siège total de l'enclave, l'armée génocidaire d'Israël poursuit
ses massacres contre les femmes, les enfants, et les personnes à la recherche
d'aides alimentaires.
Le rapport statistique publié, hier, par le ministère de la Santé, fait état de 71 victimes lors des précédentes 24h (mardi), dont 10 martyrs et 61 blessés transférés vers les hôpitaux de Ghaza, précisant qu'un certain nombre de victimes est encore dans les rues ou sous les décombres et que les services des ambulances et de la protection civile ne peuvent pas atteindre en raison des bombardements. Le bilan des victimes depuis le 7 octobre 2023 passe à 67.183 martyrs et 169.841 blessés. Depuis la rupture unilatérale du cessez-le-feu par Israël, le 18 mars 2025, le nombre de victimes des bombardements sionistes atteint 13.588 martyrs et 57.800 blessés, ajoute le ministère. Pour les victimes parmi les demandeurs d'aide alimentaire, le document rapporte également que les tirs des soldats de l'armée d'occupation et des mercenaires américains de la Fondation « GHF » ont fait 11 blessés, portant le nombre total à 2.613 martyrs et 19.164 blessés. A Ghaza, «seuls 14 des 36 hôpitaux fonctionnent partiellement», affirme l'Organisation mondiale de la Santé. «Seuls 14 des 36 hôpitaux de Ghaza fonctionnent partiellement et seul un tiers des 176 établissements de soins primaires fonctionnent», a déclaré Hanan Balkhy, directrice régionale de l'OMS pour la Méditerranée orientale, d'une conférence de presse, a rapporté Al Jazeera. Mme Balkhy, qui supervise l'enclave assiégée, a souligné que Ghaza est confrontée à «de graves pénuries d'électricité, d'eau potable et de médicaments, ainsi qu'à des équipements hors d'usage et à des infrastructures endommagées dans les établissements de santé encore opérationnels». « Certains établissements ont été touchés, puis réhabilités, puis à nouveau touchés », a-t-elle ajouté, lors de son intervention, précisant que «sept femmes enceintes et allaitantes sur dix à Ghaza souffraient de malnutrition aiguë et qu'un bébé sur cinq naissait en sous-poids ou prématuré». Le porte-parole de l'UNICEF : Surpris par le silence mondial face au massacre de 20.000 enfants «Quoi qu'il arrive à Ghaza, les missions humanitaires vitales sont toujours refusées. Les bombardements se poursuivent. Et des enfants continuent d'être tués», a écrit hier le porte-parole de l'UNICEF, James Elder, sur son compte de la plateforme X (ex-Twitter). Interrogé par Al Jazeera, Elder s'est dit «surpris par l'inaction du monde malgré le massacre de près de 20.000 enfants dans la bande de Ghaza, dont 1.000 nourrissons», ajoutant qu'«un tiers des naissances dans l'enclave sont prématurées, avec une grave pénurie de matériel de soins spécialisés. L'interdiction d'entrée de la nourriture et de couveuses aggrave la situation des enfants et des nouveau-nés». A propos des déplacements forcés, James Elder a déclaré que «les autorités israéliennes exigent que tous les habitants de la ville de Ghaza, y compris des milliers d'enfants, se déplacent vers le sud. Les habitants du nord de la bande ne savent pas où aller et les zones de déplacement sont dangereuses», notant que «les déplacements continus, répétés à maintes reprises, exacerbent le traumatisme et l'anxiété des enfants». «Chacun sait que la renaissance de Ghaza est liée à l'émergence d'une génération instruite, car l'éducation est l'avenir», a-t-il conclu sa déclaration sur Al Jazeera. Toujours sur Al Jazeera, le Secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés a appelé à «autoriser immédiatement l'entrée de l'aide humanitaire» à Ghaza. «L'aide humanitaire et la nourriture doivent être autorisées à entrer à Ghaza immédiatement. Nous espérons que la guerre prendra fin avec un accord autorisant l'entrée de nourriture et l'ouverture de tous les points de passage sous la supervision d'observateurs internationaux», a-t-il ajouté, rappelant que «Israël continue de nous empêcher d'acheminer de la nourriture vers l'enclave». Le Jihad islamique et le FPLP se joignent aux négociations de cessez-le-feu Al Jazeera a annoncé, mercredi, citant une «source du Jihad islamique» que des «délégations de factions palestiniennes se sont joints aux négociations en cours à Charm el-Cheikhn en Egypte» «Des délégations de factions du mouvement du Jihad islamique et du Front populaire (FPLP) se joignent aux négociations de Charm el-Cheikh. Les factions resteront fidèles aux priorités de notre peuple, qui incluent la fin de la guerre et le retrait complet de Ghaza», a affirmé la même source. Le Bureau de presse du Mouvement a annoncé, hier sur Telegram, que sa délégation «arrivera ce soir (mercredi) à Charm el-Cheikh pour participer aux négociations indirectes en cours concernant l'arrêt de l'agression sioniste, le retrait de l'armée d'occupation, un accord d'échange de prisonniers et l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Ghaza». Al Jazeera avait annoncé précédemment, citant également une «source importante au sein du Hamas», qu'à la demande du Mouvement, «des dispositions avaient été prises pour que des représentants du Jihad islamique et du Front populaire (FPLP) rejoignent l'équipe de négociation à Charm el-Cheikh». De son côté, Izzat al-Rishq, un dirigeant du Mouvement Hamas, a salué, mardi soir, «la participation du Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar, du chef des services de renseignement turcs, aux côtés du chef des services de renseignement égyptiens au cycle de négociations de Charm el-Cheikh». «Cela donnera aux négociations une forte impulsion pour obtenir des résultats positifs en vue d'un cessez-le-feu et d'un échange de prisonniers, et réduit la marge de manœuvre de Netanyahou pour poursuivre l'agression et faire dérailler les négociations», a ajouté al-Rishq. |
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