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Les
candidats au baccalauréat session 2024, toutes filières confondues, ont passé,
hier, deuxième jour de l'examen, l'épreuve de mathématiques durant la matinée,
la matière « la plus redoutée » par les élèves, notamment ceux des filières
scientifiques. A la sortie de certains centres d'examen, les candidats de la filière
sciences expérimentales se sont accordés à affirmer que l'épreuve de
mathématiques était abordable. Mais certains ont jugé que le sujet « était un
petit peu long ».
C'est le cas des élèves rencontrés à la sortie du centre d'examen, Mohamed Boudiaf d'El Madania, à Alger, où des candidats ont montré un signe de satisfaction et de soulagement par rapport au sujet. C'est aussi le cas de candidats libres de la branche sciences expérimentales qui sont sortis satisfaits, pour la majorité, du centre d'examen (CEM Haroun El Rachid, du 1er Mai). Sauf que certains ont dit avoir eu du mal à répondre à toutes les questions contenues dans le sujet, parce qu'il était, selon leurs déclarations, « long ». Des candidats de la branche gestion et économie ont affirmé eux aussi que les sujets étaient abordables, alors que d'autres ont eu un avis différent, estimant que les deux sujets étaient plutôt compliqués. Certains se sont plaints de l'absence de question ou d'exercice sur «les statistiques». Des candidats de la filière lettres et philosophie ont qualifié, dans leur majorité, le sujet abordable, et certains ont même estimé qu'il était facile. Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF), a affirmé au « Quotidien d'Oran » que les sujets des mathématiques de cette session étaient abordables pour toutes les filières confondues, y compris les filières mathématiques et techniques-mathématiques. Affirmant qu'un élève moyen qui a suivi ses cours convenablement au cours de toute l'année, peut obtenir une note supérieure à 12 ou 13 aisément. En ouvrant, une parenthèse, pour préciser que seule une minorité, les excellents, peuvent répondre à toutes les questions à 100% et obtenir des notes supérieures à 18 ». Le SG du SATEF a affirmé, par ailleurs, que pour la première fois, il n'y a pas eu de cas de triche au baccalauréat, estimant que la prise d'une série de mesures strictes pour lutter contre ce phénomène aux examens du Brevet d'enseignement moyen (BEM) et du baccalauréat, afin d'en préserver la crédibilité et la régularité, a donné ses fruits. Il dira : « Je pense que les gens, en particulier les candidats, ont peur car l'emprisonnement est direct depuis les centres d'examen, sans passer par une commission qui devrait statuer comme c'était le cas auparavant ». Il a affirmé qu'aucun incident n'a été signalé pour le moment, tout en soulignant que «cette épreuve se déroule, selon nos échos, dans de bonnes conditions compte tenu des mesures organisationnelles prises par les pouvoirs publics pour réussir cet examen national important». |
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