L'ancien président de l'ES Sétif, Abdelhakim Serrar, a confirmé son intention de se porter candidat à la présidence de la Ligue de football professionnel. Il a indiqué qu'il ne s'agit «pas d'une ambition démesurée, mais légitime».

Parallèlement aux intentions de cet ancien international qui a un grand vécu dans le football en tant que joueur et dirigeant, l'actuel président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, avait fait savoir qu'il ne tiendrait pas d'AG élective de la Ligue. Il a affirmé qu'il ira au bout de son mandat de quatre ans. Or, Serrar a fait observer que Kerbadj devrait appliquer la réglementation dans la mesure où toutes les instances sportives renouvellent leurs structures en ce moment, pour rester conforme au cycle olympique. En ce sens, Serrar a estimé que la LFP ne devrait pas faire exception à la règle.

La candidature de Serrar s'inscrit dans la logique du «changement et de l'alternance», appelant ainsi Kerbadj à aller vers des élections. «Kerbadj doit faire montre de civisme et respecter l'esprit démocratique. Il faut laisser l'urne trancher et que le meilleur l'emporte», a indiqué Serrar qui ne souhaite pas entrer dans une polémique avec l'actuel président de la LFP. Serrar a soutenu qu'il incarne le «changement» dans la mesure où il aspire, a-t-il dit, faire de la LFP une instance «totalement indépendante de la FAF et non une annexe de cette dernière».

A la faveur de son expérience, Serrar entend «donner à la LFP toute sa force et sa personnalité au lieu de rester tributaire de la FAF». Il faut aussi relever que Serrar est «soutenu par plusieurs présidents de clubs», lesquels aspirent à un «changement à la LFP et à un équilibre au sein de la FAF où les décisions sont prises de manière unilatérale», a-t-il dit.