Située à 35 km au nord de Aïn-Témouchent, la ville de Terga, avec une plage de 1.200 m de long, la plus fréquentée en été, a tous les atouts pour devenir un pôle touristique des plus attractifs à l'échelle régionale. Le désir de vouloir concrétiser ce rêve est ancré chez les responsables des collectivités locales, d'un mandat électif à l'autre, et ce depuis au moins une décennie. Mais son accomplissement connaît parfois des réticences de la part de responsables de l'environnement administratif, non pas parce que ces derniers sont contre mais pour d'autres causes en relation avec des considérations d'ordre plutôt subjectif : à leur origine, des incompréhensions autour de ce qui est prioritaire et urgent à faire passer au titre des programmes de développement communaux ou sectoriels.

 Avec le dédoublement de la voie reliant El-Maleh à Terga, la construction d'un CEM et d'un lycée, la réalisation de structures de jeunesse en ville et de résidences touristiques à la plage (ZET), Terga connaît une nette évolution qui la distingue des communes qui étaient au même rang qu'elle il y a un peu moins de 10 ans, telles Ouled Boudjemâa, M'saïd, Ouled El-Kihel et autres. Il faut l'avouer, les élus locaux des deux derniers mandats électifs ont été pour beaucoup dans cette évolution positive. Selon des notables de Terga avec lesquels on s'est entretenu il y a peu, les citoyens sont favorables à ce que les 15 caves se trouvant dans un état de délabrement avancé soient démolies et leurs assiettes affectées à un programme de logements promotionnels haut de gamme, à la mesure de la vocation touristique de la ville et l'implantation d'équipements sportifs, de jeunesse, de loisirs, d'éducation et culturels.

 Les collectivités locales, bénéficiant d'une manne appréciable provenant de la sablière, ne cessent de proposer des projets à prendre en charge sur fonds propres. Cette manière de voir est dictée par la nécessité de sortir de la situation d'enclavement et de profiter au maximum des recettes de la carrière avant la rupture de ses stocks. Les structures productrices de recettes d'emploi et de richesses sont les bienvenues. Et tant que c'est le désir des citoyens et des collectivités locales, le déverrouillage des obstacles sautera inévitablement.