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Relance économique: «Le plan de la dernière chance»

par El-Houari Dilmi

Alors que le nouveau d'action du gouvernement Aïmene Benabderrahmane a reçu l'aval de l'Assemblée populaire nationale, des opérateurs économiques affichent un optimisme mesuré.

En effet, ils mettent tous leurs espoirs sur la mise en œuvre du nouveau Plan d'action du gouvernement, «c'est le plan de la dernière chance pour relancer l'économie nationale», a affirmé», hier dimanche, le président de la Confédération algérienne du patronat-citoyen, Sami Agli. Ce dernier, lors d'une intervention sur les ondes de la Radio nationale, a encore estimé que «tout le monde est dans une réelle attente de ce renouveau économique qui n'est pas un choix mais une obligation pour pouvoir avancer». «Les députés auront un rôle historique car ils devront légiférer pour assainir la situation et coller à la réalité qu'impose la mondialisation de l'économie», avait déjà rappelé le chef de l'ex-FCE. Avec plus d'un million d'emplois perdus et un nombre inquiétant d'entreprises en difficulté, «l'économie nationale nécessite une relance urgente», a affirmé le chef de file du patronat algérien, insistant, surtout, sur «la nécessité de commencer préalablement par un diagnostic réel de l'entreprise et de l'économie d'une manière générale afin de trouver les mécanismes adéquats à ce renouveau économique», a-t-il expliqué.

Sami Agli a, par ailleurs, affirmé son soutien actif à l'amélioration du pouvoir d'achat des Algériens, «qui a pris un sérieux coup durant ces dernières années et doit être réévalué pour relancer la consommation et par conséquent la machine économique», a-t-il indiqué. «On ne peut relancer l'économie sans un pouvoir d'achat stable et fort», a tranché le président de la Confédération algérienne du patronat-citoyen.

Le chef d'entreprise, avait dans une précédente déclaration, cité l'exemple du foncier industriel, paralysé depuis plus de 15 mois. «C'est l'incompréhension totale parmi les acteurs économiques. Ils ne comprennent pas pourquoi ils ne peuvent pas déposer un dossier d'investissement depuis plus de 15 mois. Peu importe son appellation : Calpiref, agence nationale ou autres, il faut reprendre l'étude des dossiers d'investissement au niveau des wilayas», avait-il insisté. Au sujet des entreprises en difficulté, l'invité de la Radio a plaidé en faveur «du déblocage des projets d'investissements, d'une lutte réelle et effective contre la bureaucratie, d'un système bancaire plus souple et d'une bonification des taux d'intérêt notamment dans cette période de crise sanitaire et économique», a-t-il conclu.