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![]() ![]() ![]() ![]() La
phase aller du championnat de Ligue 2 amateur n'est pas encore achevée, et déjà
des incidents éclatent partout. Huis clos non respecté, intimidations des
équipes visiteuses et la suite de la compétition risque d'être plus difficile
et dangereuse. Ce qui s'est passé lors du match CRBAO-MCBOS n'honore guère le
football national, comme en témoignent les déclarations de deux responsables de
la formation d'Oued Sly. En effet, le MCBOS a vécu
l'enfer avant-hier à Djelfa, plus précisément au stade Birine.
Selon Fodil Meghairia, le
manager général du MCBOS, et Cherano Rachid, le
président du club, leur équipe « s'est trouvée dans un véritable guet-apens au
cours d'un simple match de championnat. Le huis clos n'a pas été respecté avec
la présence de plusieurs personnes étrangères, et ce, contrairement à la
dernière correspondance de la LNFA informant les clubs que le nombre d'invités
pour assister aux matches du championnat de Ligue 2 ne doit pas dépasser dix
personnes, et doivent être portées sur une liste signée par le président du
club et remise au commissaire au match une demi-heure avant le début de la
rencontre. Nous avons été victimes de toutes sortes d'intimidations et
d'insultes. En toute sincérité, nous avons vécu l'enfer comme cela a été le cas
à Oran face à l'ASMO », affirmera le manager général dans une déclaration à la
radio nationale. Même son de cloche chez le président. « Ce que nous avons vécu
à notre arrivée au stade est incroyable. Pire de ce que nous avons enduré à
Oran. Nous avons été accueillis par des jets de pierres et d'injures. Je me
demande sur quels critères s'est basée la commission pour homologuer un stade
comme celui de Birine ? La deuxième mi-temps a repris
avec beaucoup de retard en raison de la présence des supporters dans les
tribunes. Sincèrement, ce n'est pas du football et pourtant, à chaque fois,
nous avons avisé les responsables concernés de ces dépassements, mais sans
aucune suite », dira-t-il. A Batna, le derby des Aurès CAB-MSPB a failli
dégénérer avec la présence de nombreux intrus. Plus grave encore, les joueurs
ont menacé de quitter le terrain après leur but égalisateur refusé par
l'arbitre Benzohra. Après un long moment de
contestation et des palabres, les joueurs du Mouloudia
de Batna ont décidé de reprendre le jeu après insistance de leurs dirigeants. A
Oum El-Bouaghi, l'arbitre Boucetta
est sorti sous forte escorte en raison des démêlés avec les responsables du NRB
Teleghma, qui se sont sentis lésés par le referre. A Boufarik, l'arbitre Aouina
Saïd a refusé de reprendre la deuxième période en raison de la présence de
nombreux supporters sur les gradins. Tout ceci signifie que la situation risque
de se compliquer davantage avec de fâcheuses conséquences. Alors, les
responsables doivent prendre les mesures nécessaires pour ce genre d'imprévus.
Des instructions fermes doivent être données aux délégués des matches pour
maîtriser la situation. Entre développer le football national comme ne cessent
de le clamer haut et fort certains dirigeants de clubs et encourager la
violence, l'anarchie et le bricolage, il y a une sacrée différence ! C'est la
triste réalité.
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