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LE DECOMPTE DES MORTS

par Abdou BENABBOU

Quarante cinq millions de personnes civiles innocentes et vingt quatre millions de soldats morts a été le bilan d'un cataclysme inscrit dans une étape pas si lointaine de l'histoire de l'homme et le cauchemar n'est pas près de s'arrêter. La présente pandémie n'y est pour rien même si son hululement létal contribue à alourdir une comptabilité morbide pour notifier à l'espèce humaine ce qu'elle a de dramatique en elle. La Seconde Guerre mondiale a été une étape désastreuse tracée par la folie meurtrière se présentant en une certification de la présence de vermines humaines dans la colonie terrestre. Que de sang a coulé et que de vies ont été prématurément éteintes par des malédictions que l'homme a lui-même usinées sans se rendre compte dans sa dégénérescence qu'il creuse sa propre tombe pour y être enseveli.

Aucune autre identification ne siérait à des acteurs criminels qui élaborent par leur conscience désabusée l'assassinat de leurs prochains pour guider le monde entier vers sa désintégration.

Les services secrets israéliens qui n'ont de secret que les ombres dans lesquelles ils se tapissent viennent d'assassiner un savant iranien sous prétexte qu'il serait le père d'une hypothétique bombe nucléaire. Les calculs et leurs sommes de cupidités se résument toujours par la semée de gigantesques maléfices et il est à craindre que les Iraniens emboîtent le pays, contraints de se soumettre à l'appel de la vengeance pour que tout encore une fois s'obscurcisse. C'est ce genre d'étincelles qui exige à l'histoire de se répéter pour provoquer les déflagrations mondiales.

On sait où le malheur du monde a fait son nid. Celui qui est à l'origine des terrifiantes turbulences que vivent depuis plus d'un siècle toutes les peuplades innocentes est connu. Le sionisme et ses alliés n'ont pas d'attache avec la justice et la raison. Ils ont décidé depuis longtemps que l'humanité doit se résoudre à un naufrage final. A la violence répond la violence. L'une est planifiée et imposée, l'autre jaillit du désespoir et de la désespérance. Le monde entier y perd au change pour retourner au décompte des morts.