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Centre anti-cancer Emir Abdelkader: Plus de 5.000 hospitalisations en huit mois

par J. Boukraa

Le Centre anticancéreux (CAC) d'Oran prend en charge des cancéreux des différentes wilayas de l'Ouest. Du 1e janvier au 30 septembre de l'année en cours, le CAC a enregistré 5.004 hospitalisations. Ces cas sont répartis comme suit : 2.630 ont été pris en charge par le service de chimiothérapie pédiatrique, 398 par le service de chimiothérapie des adultes et 1.976 malades ont été pris en charge par le service de radiothérapie. Le CAC a aussi enregistré 13.746 hospitalisations du jour. Le service d'oncologie pédiatrique s'occupe des enfants âgés entre 0 et 15 ans. Les enfants souffrent souvent du cancer du cerveau qui est le plus fréquent, des leucémies et des lymphomes. En 2019, pas moins de 366 nouveaux cas de cancer de l'enfant ont été enregistrés au niveau du service d'oncologie pédiatrique du Centre anticancéreux (CAC) d'Oran.

On n'en parle pas suffisamment, pourtant près de 1.000 enfants sont touchés par différents cancers annuellement en Algérie. D'autre part, en 2019, les deux services de chimiothérapie et de radiothérapie pour adultes du Centre de lutte contre le cancer «Emir Abd El Kader» d'Oran, ont enregistré 1.186 nouveaux cas de cancer. Le CAC a enregistré durant la même année 6.715 hospitalisations et près de 29.000 prises en charge dans le cadre de l'hôpital du jour. Notons que les dépistages ont une très grande importance dans la prévention de certains cancers. Ils permettent un diagnostic plus précoce de la tumeur et, par conséquent, la mortalité, les douleurs, et les traitements parfois lourds, tels que les chimiothérapies qui peuvent parfois ainsi être évitées ou réduites. Le plus souvent, ce n'est pas la douleur qui permet de déceler un cancer : une tumeur n'est en elle-même pas douloureuse.

Les principaux facteurs d'augmentation de la charge cancéreuse comprennent l'exposition accrue aux facteurs de risque connus tels que le tabagisme, la sédentarité, la mauvaise alimentation, l'usage nocif de l'alcool et la pollution environnementale. Les mutations épidémiologiques et démographiques en cours font partie des autres facteurs qui contribuent à l'alourdissement du fardeau du cancer.