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Le diktat des «clandestins» et désarroi des taxieurs

par Khaled Boumediene

Des habitants ont affirmé que des transporteurs clandestins imposent leur diktat au centre-ville, alors que les taxis officiels sont interdits de circuler en cette période d'épidémie de coronavirus. « Ce qui est grave c'est que certains personnes véhiculées qui ne sont pas dans le cadre légal chargent les gens pour les transporter du centre-ville vers d'autres quartiers de la périphérie sans respecter les conditions sanitaires de distanciation ou de protection contre la propagation du virus ni pour le chauffeur ni pour les clients », a déploré un habitant de la ville de Tlemcen, qui appelle au réveil urgent des autorités et des responsables concernés.

Il y a lieu de noter que quelque 2.500 chauffeurs de taxis individuels et collectifs, à l'arrêt à cause des restrictions imposées depuis le début du Covid-19 par les autorités de la wilaya, ont déposé leurs cartes violettes à leurs sections syndicales pour bénéficier de l'aide de 10.000 dinars promise par le président de la République Abdelmadjid Tebboune aux familles affectées par le confinement et la crise sanitaire du coronavirus. « Nous traversons une période difficile ! J'espère que nous aussi, nous sommes concernés par cette aide car cela fait presque un mois que nous n'avons pas gagné un sou pour nourrir nos familles. Bientôt le Ramadhan, et on ne sait pas vraiment comment on va faire pour tenir le coup si ça continue comme ça ! », a confié un chauffeur de taxi de Tlemcen.