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Recrudescence de l'insécurité à la cité 2.700 logements AADL à Aïn El Beida: Les habitants dénoncent leur abandon dans une cité-dortoir

par S. M.

Le Comité de quartier de la cité 2.700 logements location-vente, à Aïn El Beida, est monté au créneau pour dénoncer la recrudescence de l'insécurité, dans cette cité-dortoir dépourvue presque de tous les équipements publics et notamment d'une Sûreté urbaine. Cette cité plonge dans l'insécurité dès la tombée de la nuit poussant les habitants à se terrer dans leurs domiciles. Rares sont les habitants qui s'aventurent dehors la nuit. Les déplacements nocturnes sont limités à partir de la nuit tombée, par crainte d'agression. L'insécurité plane dans les environs de cette cité et nombreux vols de voitures ont été signalés, ces derniers jours, dans cette cité. « Les voleurs ne reculent devant rien. Deux voitures de marque Toyota Hilux et Dacia Stepway ont été volés et une troisième a été endommagée. Un jeune habitant a été agressé à l'arme blanche par des bandits qui ont subtilisé son smartphone. Les voleurs s'en prennent même aux parties communes des immeubles. Ils ont ainsi subtilisé les lampes dans plusieurs immeubles », regrettent les habitants de cette cité qui redoutent, désormais, le pire. La situation n'est pas meilleure dans les autres cités AADL à Aïn Beida, attribuées récemment. Preuve de la progression de l'insécurité dans ces cités, les citoyens avertis regagnent leur domicile dès 20h. Tout le monde reste sur ses gardes. Les piétons pressent le pas pour éviter de tomber entre les filets des agresseurs.

Oser déambuler à la tombée de la nuit, dans ces cités, est une entreprise des plus périlleuses. Un jeune insouciant ou un visiteur, qui s'aventure par imprudence dans ces zones périphériques, pourrait perdre son portable et son argent. Encore pire il pourrait être grièvement blessé à l'arme blanche.

Une situation qui suscite inquiétude et désapprobation des habitants ; ces derniers assistent impuissants à ces agressions commises, le plus souvent, par des bandes armées jusqu'aux dents. Les armes utilisées par ces énergumènes vous donnent la chair de poule et dissuadent les plus téméraires à secourir les victimes des agressions. Devant cette situation, le Comité de quartier réclame l'ouverture d'une Sûreté urbaine, dans cette cité et l'affectation de gardiens par l'Agence AADL pour surveiller les immeubles et les parties communes.