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Rejet des déchets et des déblais sur les bas-côtés des routes: Sept camions mis en fourrière à Aïn El Turck

par R. Boutlelis

  La lutte contre l'atteinte à l'environnement se poursuit au niveau des communes de la daïra de Ain El Turck, avec la mise en fourrière de sept véhicules pris en flagrant délit de rejet de dechets inertes sur les bas-cotés des routes, a-t-on appris hier auprès de sources proches de l'APC de Ain El Turck.

Le dépôt des déblais provenant des chantiers de constructions et /ou d'aménagement d'habitations continuent à porter atteinte à l'environnement et à enlaidir les paysages de la prestigieuse contrée côtière d'Aïn El Turck. En dépit de l'installation de panneaux d'interdiction par les services concernés, des camions déversent toujours des tonnes de déblais, tôt le matin où durant la nuit, sur les bas-côtés de la route de la corniche supérieure, ainsi que ceux longeant l'axe routier reliant la municipalité de Bousfer à celle d'El Ançor, entre autres. Outre ces axes réputés pour leur grande fréquentation automobile, plusieurs automobilistes ont signalé cette transgression à l'environnement au niveau de l'axe reliant Ain El Turck à Boutlelis, le CW 20. Pour ne pas être pris sur le vif, les transporteurs préfèrent agir de nuit. Sur l'autoroute reliant Ain El Turck aux Andalouses, les services de la commune sont contraints régulièrement de mobiliser un ou deux camions pour sillonner cet axe et procéder à l'enlèvement des déblais. «Malgré l'installation de panneaux à divers endroits, nous constatons régulièrement des rejets de déblais sur les bas-cotés de l'autoroute.

Il s'agit essentiellement de particuliers qui procèdent à des travaux d'aménagement dans leurs villas ou habitations», assure un agent de l'APC de Ain El Turck. Selon le constat établi sur le terrain par Le Quotidien d'Oran, cette transgression est beaucoup plus significative aux abords des regroupements de constructions illicites essaimées à travers cette contrée. L'ex-décharge municipale, située à l'entrée du village de Cap Falcon, qui a été fermée près de quatre auparavant, constitue également le lieu favori pour ces contrevenants. Des montagnes de déblais ainsi qu'un éventail de résidus de matériaux de constructions et même des ordures ménagères s'entassent dans cette décharge qui, ironie du sort, a été choisie après sa fermeture pour la réalisation d'un parc aquatique. Il m'importe de signaler dans cette optique que malgré aussi les mises en demeure notifiées à l'encontre des contrevenants, au niveau des localités essaimées à travers le territoire de la municipalité d'Aïn El Turck, des gravats et autres tas de sable, provenant des aménagements d'habitations notamment, continuent d'obstruer les trottoirs et la voie publique. Ce malheureux état de fait est à l'origine de l'enlaidissement du paysage de ces localités et ce, en plus du danger auquel sont exposés de ce fait les automobilistes, les piétons et plus particulièrement les enfants.