Un dangereux réseau de trafic de psychotropes, dont les ramifications s'étendent à travers plusieurs wilayas, a été démantelé, ces derniers jours, par les éléments de la Brigade de recherche et d'intervention de la sûreté de wilaya de Constantine. L'opération, qui a connu son épilogue après une enquête de longue haleine, soit à l'issue de 6 mois d'investigations, a permis de saisir 361 900 comprimés neuroleptiques de marque Bregabaline, Lyrica, plus connu par « Essaroukh » (fusée), qui fait des ravages dans les milieux juvéniles, indique un communiqué de la cellule des relations publiques de la sûreté de wilaya. Ajoutant que ce réseau de criminels activant dans plusieurs wilayas à l'Est et au Centre du pays, compte quinze (15) membres âgés entre 28 et 54 ans, tous neutralisés lors de cette opération qualitative. L'exploitation judicieuse de renseignements faisant état de la présence à Constantine d'un groupe de criminels qui écoulent de grandes quantités de psychotropes, a permis aux enquêteurs d'identifier les membres de ce groupe, notamment à la suite de l'arrestation de deux suspects en possession de 5 000 capsules d'un produit psychotrope de marque Brégabaline (lyrica). L'approfondissement des investigations permettra de faire tomber un à un les membres de ce dangereux groupe de criminels, qui agissaient sous la couverture de 4 sociétés fictives, avec des documents falsifiés (scannés), et se faisant délivrer les produits pharmaceutiques le plus normalement du monde, avant d'approvisionner à leur tour les dealers dans les villes et quartiers.

Ainsi, les efforts des enquêteurs aboutiront à la saisie dans un quartier de Constantine, le 7 avril dernier, à 22h30mn, de la quantité de produits psychotropes indiquée à l'intérieur d'un véhicule utilitaire, alors qu'un second véhicule touristique, utilisé comme éclaireur ?pour ouvrir la route', a été également immobilisé et ses occupants arrêtés.

D'autres membres du groupe seront par la suite arrêtés dans différents endroits. Au total, on saisira 361 900 capsules de marque Bregabaline, quatre téléphones portables, une quantité de kif d'un poids de 66 gr, deux véhicules, des dossiers contenant des documents officiels et administratifs falsifiés, un faux cachet, deux armes blanches et une bombe lacrymogène, indique le communiqué de la police. A la fin des procédures, les mis en cause ont été présentés, jeudi 11 avril, devant le parquet local sous les griefs de détention, commercialisation et propagation de produits neuroleptiques, falsification de documents officiels et possession d'armes blanches prohibées, signale la même source.