Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Démission du SG et menaces du RCK: La FAF et la LFP retombent dans leurs travers

par Kamel Mohamed

Après une brève accalmie à la FAF et à la LFP, celles-ci retombent dans leurs travers. La réunion FAF - clubs de Ligues 1 et 2 que le président de la LFP, Abdelkrim Medouar, avait qualifiée de «rencontre de réconciliation», n'aura été qu'une entente de façade dans la mesure où la fédération et la ligue continuent de patauger dans des problèmes qui n'en finissent pas. Pour ce qui est de la FAF, elle est secouée par un nouveau scandale, à savoir la menace du RC Kouba de boycotter le match des 32èmes de finale de la coupe d'Algérie contre le MC Alger.      

Les dirigeants du club exigent des excuses de la part de la FAF suite à l'interdiction au président du RCK, Farès Mohamed Seghir et à l'entraîneur du club Mohamed Chaïb, d'accéder à la salle où s'était déroulée la cérémonie de tirage au sort de la coupe d'Algérie, lundi dernier. Il est vrai que le président du RCK est toujours sous le coup d'une suspension, mais rien ne justifie l'interdiction à Chaïb d'assister au tirage au sort. Selon des indiscrétions, à la FAF et la LFP, on n'a pas supporté les critiques de Chaïb qui intervient souvent en tant que consultant sur les plateaux TV.

Les dirigeants du RCK sont fous furieux contre la FAF qui n'a pas respecté le statut de Chaïb, lequel est un ancien mondialiste. Il a participé au Mondial du Mexique en 1986, sans parler des phases finales de la CAN avec l'équipe nationale. Au RCK, on reproche à la FAF d'avoir reçu les présidents de la JSK Cherif Mellal et de l'USM Annaba Abdelbasset Zaïm, tout en méprisant Chaïb.

Pour ce qui est de la Ligue, la démission de son secrétaire général Omar Aourir vient une nouvelle fois éclabousser cette structure de gestion du championnat professionnel des Ligues 1 et 2. Installé le 27 novembre, Aourir a démissionné le 2 décembre. La démission de ce titulaire d'un DESS en finances ayant exercé dans diverses administrations de la Sonelgaz, des Fonds de participation et du SGP de CABELAQ est un nouvel affront pour la LFP. Pis encore, Medouar a estimé que la démission d'Aourir n'est pas une perte pour la LFP !

Cette démission prouve que les compétences fuient la ligue et la fédération quand on sait que la LFP n'a pas encore désigné les présidents des commissions spécialisées.

Elle continue de fonctionner comme une boutique gérée par une seule personne, en l'occurrence Medouar. Et dire que ce dernier s'était engagé, le 11 novembre dernier, à désigner un SG et les présidents des commissions. Plus d'un mois après, la LFP est toujours dans la même situation. Le pire est à craindre.