![]() ![]() ![]() ![]() Qui croire,
Ouyahia quand il dit qu'il n'y aura pas de levée de
subventions ou ses ministres qui promettent mille et une augmentations ? Le
dernier en date, le trésorier de la République qui nous chuchote à l'oreille
que c'est la fin des haricots, que l'Etat ne va plus subventionner nos vieux os
et que le carburant sera plus précieux qu'un parfum made in griffa. Les
Algériens d'en bas, ceux qui vivotent la plupart du temps, coincés entre un
modèle idéologique agonisant et une vision néolibérale de la religion, ne
savent plus à qui se fier. Qui dit vrai et qui radote dans ce concert strident
de klaxons aphones ? Est-ce le Premier ministre qui ne contrôle plus ses
troupes ou les troufions qui ne font pas confiance à leur général ? Dans tout
cela, les choses continuent à pourrir dans un royaume sans trône. Chaque jour
qui passe est un jour de trop dans cette configuration où le pays se noie dans
un verre de lait. Qui va finir par nous dire la vérité ou sa cousine la plus
proche ? Surtout, qui va arrêter de nous mentir alors que les Algériens n'en
finissent plus de palper cette triste réalité qui nous a plongés dans les
abîmes du désespoir ? Un sentiment national, plus contagieux que la pire des
grippes, qui a dépeint sur le moral des Algériens. Les conséquences sont
désastreuses et les cadavres rejetés par la mer en sont la parfaite
illustration, de quoi alimenter les chroniques d'outre-tombe et les discussions
oiseuses des fins d'après-midi d'ennui dans un pays qui ne bouge plus.
L'Algérie va mal et ira encore plus mal en 2019, cette vérité personne ne
pourra la contredire, marquée au fer rouge sur le front de nos testaments pas
encore légalisés. On dit aussi que, quelque part, l'argent coulera jusqu'à
avril puis plus rien. Kapout. On verra pour la suite.
Circulez, y a plus rien à voir. Ou si. La fin d'une époque pas aussi dorée que
ça pour la majorité du peuple. Que va-t-il rester après le
tarissement du pétrole et pourquoi s'entête-t-on à parler du sang noir de la
terre alors qu'on semble oublier ou on feint de l'être que le ventre de
l'Algérie recèle d'innombrables autres richesses : phosphate, or, diamant,
uranium et tutti quanti sans compter que le sous-sol recèle 20% des réserves de
«terres rares» en référence à un groupe de métaux chimiques rares et incontournables
pour l'industrie de pointe, soit l'équivalent de 2.400 milliards de dollars,
selon le calcul d'un expert ? Pourquoi alors continue-t-on à nous faire
croire que l'Algérie est seulement du pétrole et du gaz ? Alors, qui ment et
qui ne dit pas la vérité ?
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