Un
compteur collectif pour le raccordement de 400 habitations illicites, au réseau
électrique, dans le quartier de Zabana, sur les
hauteurs de la ville d'Arzew, sera bientôt installé a-t-on appris, hier, auprès
de M. Ayachi président de l'APC d'Arzew. Ce procédé
initié à titre provisoire vient à la demande de nombreux occupants de ce
bidonville qui se sont déplacés jusqu'au siège de l'APC, afin de signaler le
problème d'électrification. Une commission a été désignée par les occupants de
ces habitations, afin de prendre en charge les préoccupations des habitants et
surtout le paiement des factures d'électricité. Cette décision a été prise en
concertation avec les services concernés a affirmé le maire.
Par
ailleurs, la bidonvilisation de la cité Ahmed Zabana
a atteint des proportions alarmantes. Ce quartier est ceinturé par plusieurs
constructions illicites, un véritable désastre pour une ville à l'image
d'Arzew. Pour stopper l'hémorragie, des mesures fermes ont été prises, ces deux
dernières années, a expliqué notre interlocuteur. Depuis deux ans, toute
habitation illicite, érigée sur ce site, est automatiquement démolie. Cette
disposition a été précédée d'une vaste opération de recensement de toutes les
constructions illicites érigées à travers la commune d'Arzew. La
réactualisation de cette banque de données a permis de fixer à quelque 1.400
habitations érigées, illicitement, à travers la commune d'Arzew et dont le plus
grand nombre se trouve sur les hauteurs de la ville, précisément, à Zabana. Plusieurs familles ont profité des dernières
opérations de relogement menées par les autorités locales et ont squatté, de
nouveau, plusieurs sites à la cité Zabana, au point
que certains ont érigé leurs constructions illicites, sur le domaine forestier.
Les autorités locales avaient initié, il y a deux ans, plusieurs opérations de
démolition dont celle lancée, en septembre 2014 et qui a permis de raser quatre
constructions illicites, à la cité Zabana. Plusieurs
sorties, sur site, ont été effectuées, ces dernières années par les membres de
la commission, représentée par des agents de la daïra, de l'APC d'Arzew, des
éléments de la protection civile et des services de la police pour procéder à
une inspection et un contrôle. Dans ce contexte, on apprend que sept points
noirs avaient été recensés par ce comité chargé du dossier. Le rapport élaboré
dans le cadre de cette enquête-recensement, a permis de situer l'emplacement de
ces bidonvilles. Après le recensement, la commission avait procédé, il y a deux
ans, à la démolition de pas moins de quatre bidonvilles dont celui situé dans
les alentours des 1.000 logements et celui qui abritait une dizaine de
familles, situé en face de l'entrée du port.