Plus d'une centaine de protestataires, dont des souscripteurs aux logements Cnep Immo (unités de voisinage n° 1 et 10) de la nouvelle ville de Ali Mendjeli, ainsi que des nouveaux mariés et des célibataires vivant sous le même toit que leurs parents dans les bâtiments de Békira, commune de Hamma Bouziane, se sont rassemblés, hier, devant le cabinet du wali pour étaler leurs doléances. Ainsi les souscripteurs au projet Cnep Immo, UV 1 (860 appartements) et UV 10 (740 autres unités), qui n'ont toujours pas reçu les clés de leurs logements et ce, contrairement à ceux des UV 13, 17 et 18, qui y sont logés déjà, crient au scandale et imputent leur malheureux sort à la Cnep Immo.

Selon leur représentant, M. Saber, ce qui est révoltant c'est que les VRD posent un véritable problème, puisqu'il ne reste que ces travaux à finir pour les deux UV et qui se situent à hauteur de 50% pour l'UV 1 et 80% pour l'UV 10, et qui sont complètement à l'arrêt pour la première, et s'effectuent à un rythme très lent pour la seconde. Et d'indiquer que les souscripteurs aux logements de l'UV 1 sont dans tous leurs états du fait que le chantier de réalisation des VRD soit totalement à l'arrêt depuis la résiliation du contrat de l'entreprise qui en était chargée, en 2013. «Ainsi et selon la direction de l'administration, dira-t-il, pas moins de trois cahiers des charges ont été envoyés à la direction générale (DG) de Cnep Immo à Alger, qui leur ont été retournés pour cause à chaque fois de fausse écriture ou d'erreurs d'écriture. Le résultat est que jusqu'à aujourd'hui, nous ne savons pas ce qui se passe et le poids des loyers des logements où on habite devient insupportable pour la plupart des concernés», dira notre interlocuteur.

Pour le cas de l'UV 10, «nous demandons l'accélération des travaux», ajoutera-t-il. De leur côté, les nouveaux mariés et les célibataires de Békira qui disent être au nombre de 40 et logeant chez leurs parents dans des appartements étroits, affirment avoir déposé des dossiers de demandes de logements sociaux à la daïra de Hamma Bouziane depuis 2009. Et d'indiquer que «cela fait 8 semaines que nous demandons à voir le chef de la daira sans résultat, celui-ci refuse de nous recevoir même les jours consacrés aux réceptions du public, les lundis». Reçus par le chef de cabinet, celui-ci a promis aux souscripteurs de leur organiser une réunion avec les responsables la semaine prochaine. Et de promettre aux jeunes de Békira de les réunir avec le chef de la daïra de Hamma Bouziane.