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Effondrement partiel à la rue Chihani Bachir: Une dizaine de familles interpellent le wali

par K. Assia

Les dix familles de l'immeuble vétuste situé au 6 rue Chihani Bachir, dans le quartier d'El Makarri ( ex Saint Eugène), tirent la sonnette d'alarme, sur le danger encouru, après le dernier effondrement partiel survenu, ces derniers jours.

Cette bâtisse en ruine et érigée en R+1 est classée dans la catégorie ?rouge' et le dernier effondrement n'a pas été sans conséquences puisque plusieurs murs se sont écroulés, ont indiqué les occupants des lieux. Les familles sinistrées se disent, sous le choc, car en-dessous de l'immeuble se trouve une grande cave inondée ce qui a provoqué l'infiltration des eaux dans les fondations.

Les familles se sentent, toujours, en danger de mort, puisque l'habitation se trouve dans un état périlleux et rien n'a été fait, malgré les promesses des responsables, indique un père de famille dont les enfants ont été sauvés d'une mort certaine. Paniqués et ayant pour mémoire le dernier effondrement de Bel Air qui a fait, pour rappel, quatre morts, les sinistrés ont lancé, hier, un appel pressant, au wali d'Oran, pour leur venir en aide.

Les services de la protection civile nous ont délivré un arrêté de péril et nous devons évacuer mais pour aller où, se sont-ils interrogés. Sur place et à l'intérieur des petites pièces, tout indique que le pire est à venir, compte tenu des murs effrités, des odeurs d'humidité et des plafonds lézardés.

Les différents rapports de la Protection civile sont formels, précise-t-on. «Ils nous ont demandé, à nous et aux autres occupants, d'évacuer les lieux», ajoutent les concernés.

Les sinistrés affirment, également, que la commission s'est rendue, sur les lieux et des promesses leur ont été données pour leur relogement.