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Constantine - Opérations ?coup de poing' à la cité Daksi: 7 téléphones portables volés, récupérés

par A. M.

Selon un communiqué diffusé, hier, par la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Constantine, 7 téléphones portables qui furent subtilisés, violemment, à leurs propriétaires, par des vols à l'arraché, à la cité Daksi Abdesselem, ont été récupérés et restitués à leurs propriétaires en l'espace de 17 jours. Les termes de ce communiqué indiquent aussi que, suite à cela, des dossiers visant des poursuites pénales ont été établis contre les auteurs de ces actes dont les identités et le nombre n'ont pas été indiqués.

Le communiqué mentionne, seulement, que les actes répréhensibles incriminés ont été commis, dans leur grande majorité par des vols à l'arraché, à la cité Daksi Abdesselem de Constantine. Parmi les victimes de ces vols, une seule réside dans la capitale, dans la commune de Bordj El-Bahri, a-t-on signalé, dans ce communiqué, en précisant que c'est la police judiciaire de la 17ème sûreté urbaine de Constantine qui a réalisé ce résultat remarquable, en un laps de temps très court. Et d'ajouter que tous les appareils subtilisés figurent dans le haut de gamme des grandes marques étrangères et nationales, présentes sur le marché de la téléphonie mobile.

Ce coup de filet de la 17ème sûreté urbaine nous amène à parler de ce phénomène des vols à l'arraché des téléphones portables qui est devenu l'apanage de ce quartier-est de la ?ville des ponts' qu'est la cité Daksi. Et pour cause, que de fois avons-nous entendu les plaintes émises par les victimes de ces larcins qui appartiennent en majorité à la gent féminine, et ces dernières de nous raconter les actes effarants dont elles ont été victimes de la part de voyous parce qu'elles ont été braquées en plein jour. « Ils m'a mis le couteau sur la gorge en me demandant avec insistance de lui remettre mon portable, sous peine d'être égorgée ou défigurée. Je me suis exécutée tout de suite », nous a confié, il y a quelques jours une citoyenne du centre-ville, victime de ce vol, au marché de l'hippodrome de Daksi. « Pour moi, raconte une autre, ce fut encore plus grave : ils m'ont braquée alors que j'étais à bord du taxi qui me conduisait au centre-ville. Il a suffi que le véhicule s'arrête une seconde, dans la circulation qui était encombrée, pour que ces audacieux accomplissent leur forfait à quelques pas, seulement, des agents de police qui régulaient la circulation ». Et les deux victimes de signaler que leurs cas sont parmi des centaines d'autres qui constituent la partie visible de l'iceberg. « Il faut vous dire que ces vols à l'arraché se produisent, chaque jour, dans les marchés, aux pieds des immeubles, dans les magasins, et particulièrement dans les lieux isolés où la victime constitue une proie facile, pour ces brigands ». Pourquoi le phénomène est plus répandu à la cité Daksi ? Avons-nous demandé. Et nos interlocutrices d'expliquer que cette cité constitue un carrefour qui mène à tous les autres quartiers populaires où il y a densité de population, à l'instar de Oued el Had, El Gammas, Sidi Mabrouk, le quartier du 4ème Kilomètre, etc., et cela facilite la fuite des voleurs. Ces derniers, qui sont des jeunes, donc très agiles et vifs, mettent, aussi, à profit les embarras de la circulation pour accomplir leur forfait et s'évanouir dans la nature, sans crainte d'être poursuivis et encore moins d'être attrapés. «On ne sait plus que faire, se sont lamenté nos interlocutrices, car on n'ose plus montrer nos appareils téléphoniques en public, appeler ou répondre à une communication, sans crainte d'être agressées».