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Constantine - L'affichage sauvage agace le wali

par A. M.

« L'affichage sur les murs de la ville ne doit plus être toléré !», a lancé, mardi, le wali de Constantine, à l'intention des responsables locaux de la «ville des ponts».

M. Hocine Ouadah s'est montré «indigné» que le phénomène de l'affichage sauvage, qui défigure le paysage urbain de la ville, ne fait réagir aucun responsable. Le premier responsable de la wilaya a dénoncé cette manière de faire, l'anarchie qui sévit, dans ce domaine, au vu et au su de tous, et qui, en l'absence de toute interdiction formellement affichée, a transformé les bâtiments publics et officiels en placards publicitaires gratuits.

Soulignant que le lancement des opérations de nettoyage, de réfection et de ravalement des façades de la cité, le nettoyage opéré sur tous les murs de la ville, ont abouti, heureusement, à lui donner un visage plus amène qui cadre avec son statut de capitale régionale, de ville internationale, mais on constate, malheureusement, que les mauvaises habitudes ont tendance à reprendre le dessus. «Celui qui veut faire une fête l'annonce d'abord sur le mur, celui qui organise une activité quelconque se permet d'utiliser les murs et le mobilier urbain, pour faire passer son message, en placardant de grandes affiches partout, sur les murs, sur les poteaux électriques, les réverbères, et j'en passe !», a dit M. Ouadah, en ordonnant, sur le champ qu'un recensement soit fait de toutes les affiches, affichettes, annonces qui sont sur les murs de la ville, «y compris, par exemple, les affiches du Tour d'Algérie cycliste», a-t-il spécifié. «Et les commanditaires, les afficheurs doivent payer les redevances publicitaires», a-t-il insisté auprès des responsables de la municipalité. Et c'est ainsi qu'il s'est adressé, directement, au président de l'APC, en l'instruisant de veiller, dès maintenant, à interdire tout affichage sur les murs. Et celui qui sera surpris à placarder, quoi que ce soit, ordonne le wali, doit être verbalisé. La réglementation en la matière doit être appliquée, dans toute sa rigueur. Et la fameuse «défense d'afficher» doit être visible, dans tous les endroits où cet acte sera interdit. «Il y a des lieux d'affichage réglementé et les murs de la ville doivent rester propres. Les efforts que nous déployons, depuis deux ans, ne doivent pas partir en fumée», a affirmé, en conclusion le wali.