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CHLEF: Le poulet cher et rare

par Bencherki Otsmane

Après une accalmie de courte durée voilà que les prix de la volaille partent à la hausse sans que les citoyens ne puissent connaitre la ou les raisons de cette envolée des prix. Apparemment rien ne justifie cette flambée des prix qui en l'espace d'un mois est passée de 220 à 320 DA. Personne ne peut prédire à quand la fin de l'ascension qui devrait continuer d'autant plus que généralement les fins d'années la demande augmente davantage sur le poulet. Cependant, si certains lient cette augmentation au contexte d'inflation générale qui n'épargne aucun produit, d'autres assurent que la cherté de l'aliment servant à l'élevage avicole est également mise en cause. Quant aux services agricoles, ils affirment qu'« on ne croit pas à une quelconque crise dans le secteur mais plutôt à une soudaine et forte demande que le marché actuel n'a pu satisfaire ». Par contre, d'autres aviculteurs avancent que cela est dû aux grosses pertes qu'ils auraient subi, les poussant donc à abandonner une filière à risque. A ce sujet il convient de signaler que malgré les campagnes d'information et de sensibilisation menées par les organismes d'assurances à l'image de la CRMA ou la SAA peu d'aviculteurs contractent des polices d'assurance qui pourraient les mettre à l'abri justement de ces déconvenues. Par ailleurs, en prévision des fêtes de fin d'année, nous avons relevé que de nombreuses fermes avicoles ont opté pour l'élevage de la dinde qui devra être mise sur le marché dès la deuxième quinzaine du mois prochain. A titre de rappel, l'année passée à la même époque le kilo de la dinde a été cédé à 240 DA. Qu'en sera-t-il cette année ? Les tout prochains jours nous le dévoileront.