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Rassemblement de médecins résidents

par Salah-Eddine K.

Les médecins résidents ont clôturé, hier, leur grève de 2 jours (26 et 27 mai) sans que leur tutelle prenne, encore, des mesures par rapport à la revendication des résidents. Ils étaient, hier, plusieurs centaines à tenir un sit-in, à l'hôpital central d'Alger (CHU) Mustapha, afin de faire entendre leur revendication d'ordre, essentiellement, pédagogique, liée à leur formation en résidanat.

Le contrôle d'évaluation, estiment des grévistes, «ne se limite pas à des réponses sur des cours théoriques reçus, mais le plus important c'est le travail accompli par le résident qui doit prendre le dessus pour son évaluation». «Plusieurs aspects sont à prendre en considération», estime notre interlocutrice. Et d'ajouter: «le résident accomplit de multiples activités: formation des étudiants et personnel médical, fait des consultations, suit les dossiers de malades, fait des publications?

C'est tout ce travail qu'il faut revaloriser et auquel la tutelle doit donner toute l'importance qu'il mérite». «Nous voulons être des spécialistes bien formés pour être au service de notre pays », ont soutenu nos interlocuteurs.

«La tutelle avait gelé l'arrêté, contesté en 2011, mais à notre étonnement, explique un autre résident, en chirurgie pédiatrique, le ministère veut nous imposer ce système d'évaluation, rejeté pourtant, dès sa promulgation, pour les raisons déjà citées». La discorde, aujourd'hui, provient « du fait que la tutelle veut réintroduire ce système d'évaluation contre la volonté des résidents.»