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CS Constantine : Comment sortir du marasme ?

par A. Malem

A l'évidence, le CSC est en butte à de sérieux problèmes qui sont autant de menaces pour son avenir parmi l'élite. Les résultats de la 24éme journée du championnat n'ont guère été favorables au club constantinois, loin s'en faut, du fait que les camarades de Boulemdais, dont le match face au NAHD a été reporté au 3 avril prochain, se sont rapprochés encore de la zone du danger et se retrouvent à trois points seulement du troisième potentiel relégable, l'ASO Chlef. En dépit de ce match retard, cette situation a créé la panique parmi les supporters en les poussant à relancer la contestation, réclamant le départ des dirigeants. A contrario, cette démarche, pour beaucoup de connaisseurs, apparaît pour le moins insensée en ce moment où il faut plutôt resserer les rangs autour de l'équipe. Aussi, dimanche dernier, ils étaient une centaine environ au stade Benabdelmalek où s'entraînaient les joueurs dans l'espoir de rencontrer le directeur général Omar Bentobbal tout en brandissant une pancarte où il était écrit : « Assez de bricolage, les supporters demandent maintenant le départ de Bentobbal ». Ce harcèlement des supporters qui n'est pas le premier du genre, est de nature à perturber la préparation de l'équipe tout en déconcentrant les joueurs, estiment d'autres supporters qui mettent l'accent sur le calendrier difficile qui attend leurs favoris et ce face à des adversaires jouant leur survie. Bentobbal, absent à cette séance d'entraînement, ce furent le manager Arama et le responsable financier Daba qui leur ont annoncé que le directeur général du club se serait retiré des affaires sportives du club et ne s'occupe que des affaires administratives. Les supporters repartis, l'entraînement s'est poursuivi en l'absence de plusieurs joueurs pour différentes raisons. D'autres, par contre, sont aux abonnés absents, à l'instar de l'émigré Rani qui vient de passer devant le conseil de discipline et d'écoper d'une amende de 105 millions de centimes pour ses absences répétées aux entraînements sans motif valable. Tous ces événements démontrent sans équivoque que le CSC évolue en plein marasme.