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SCM Oran : Un retour au-devant de la scène mérité

par M. Zeggai

Les années passent mais la fer veur populaire du SCMO de meure intacte, comme si le Sporting n'avait rien perdu de l'engouement qu'il suscitait du temps de ses heures de gloire. Aujourd'hui, le SCMO et son public sont aux devants de la scène.

Un homme a marqué de son empreinte le club, il s'agit du nouveau président Benaissa Cherraka qui pouvait compter sur les services du manager général Belahcene Kada et Attou Djillali, véritables chevilles ouvrières du club.

En effet, tout le monde reconnaît le travail et les efforts consentis et la disponibilité de ces deux dirigeants qui ont été d'un grand apport dans la réussite de cet objectif. Aussi, cette accession n'est qu'une juste récompense pour un club historique, le Sporting de Medioni étant la première équipe de l'Ouest à jouer la phase finale des fameux critériums avant la réunification du championnat national. En 1963, le team de feu Hadef perdit la finale à Alger face à l'USM Alger des Bernaoui, El Okbi, Meziani et consorts. Durant la saison 67-68, le SCMO termina à la troisième place du championnat national, derrière l'ES Guelma et CRB sacré champion d'Algérie. C'était le temps de feu Ali Cherif, Cherraka, feu Bouhizeb, Ounes , Bentazi, Boukachba, Mounir, Sayah et autres qui ont mené le club en division deux en 1965. Le team de Medioni a une grande histoire après avoir évolué dans la cour des grands.

Le SCMO c'est également les internationaux Mohamed Ouanès, feux Mohamed Bouhizeb et Ali Chérif sans oublier les Ababou, feu Bouhizeb Mokhtar, Sayah Arab, Seddik, les frères Drief, Cherraka Benyebka, Douah, Krimo et la liste est longue, ainsi que les grands entraîneurs tels que les Chibani Abdelkader, Benyabka Cherraka, Mohamed Benzemmour, Kader Gorine et les autres. Après avoir marqué de son empreinte cette période, ce fut la traversée du désert qui verra le SCMO disparaître carrément du giron national. Cette longue absence a failli mettre en péril l'avenir du club des «Hamamas», mais le Sporting a de la chance de pouvoir compter sur ses hommes qui ne se sont jamais découragés pour redorer le blason de leur club. Résultat ? Le SCMO est revenu au devant de la scène et ce n'est qu'une juste récompense eu égard aux moyens financiers du nouveau président Benaissa Cheraka qui a eu raison de poursuivre l'œuvre entamée par le tandem inséparable Kadda Belahcene-Attou Djillali. Du côté de Medioni, on estime qu'avec la venue du président Cherraka Benaissa et la présence d'autres s dirigeants, le SCMO semble mieux armé pour poursuivre sa remontée vers les cimes surtout que le public est revenu en force, ce qui n'était pas le cas ces dernières années. Encore plus, si le club maintiendra la même dynamique, le SCMO peut créer d'autres sensations, mais à condition que tout le monde apporte sa pierre à l'édifice, car c'est aussi un honneur de servir un club comme le Sporting de Medioni dont la notorité est des plus appréciable.