
Le candidat à la
présidentielle, Ali Benflis, a promis, vendredi, à la population de Ghardaia,
en cas de victoire, de consacrer sa première sortie, sur le terrain, à cette
wilaya et ne partir qu'après avoir trouver une «solution réelle» à la crise qui
n'est, selon lui, «ni ethnique ni communautaire».
«Je m'engage,
devant vous, si par la grâce de Dieu, je suis élu, de revenir chez-vous et ne
quitter Ghardaïa qu'après avoir trouvé les solutions et les réponses à la crise
qui n'est ni ethnique ni communautaire», a-t-il déclaré dans la commune de
Metlili d'abord, et à Bounouara, ensuite, lors de rencontres de proximité,
précisant que la crise est politique, économique et sociale. Le candidat Ali
Benflis a consacré le sixième jour de campagne, pour le scrutin du 17 avril, à
une activité de proximité, dans la wilaya de Ghardaia, où il a rencontré la
population des deux communautés : Chaambi et Ibadhites Lors de ces rencontres,
le candidat Benflis a estimé que la non prise en charge des préoccupations des
citoyens, l'absence de dialogue, au moment opportun et l'inexistence de
l'anticipation dans la gestion des crises, seraient à l'origine des évènements
qui ont secoué la région. «L'Etat est responsable car assurer la sécurité et
garantir la dignité des personnes relèvent de ses missions», a-t-il expliqué,
rejetant, par la même occasion, la thèse de «la main de l'étranger», la
considérant «fallacieuse» et un prétexte brandi par «ceux qui sont incapables
de trouver des solutions aux problèmes». Le postulant à la plus haute fonction
de l'Etat, a clamé le droit à la citoyenneté, le développement économique et
social, la démocratie sans exclusion et l'implication des jeunes dans la prise
de décision, du fait qu'ils constituent la majorité de la société.