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![]() ![]() ![]() ![]() Cinq
personnalités, en l'occurrence, Badaoui Ahmed, Mira Tarik, Moula Ramdane,
Ouazar Hamid et Si Mohamed Baghdadi ont signé un communiqué, au nom de
l'Initiative pour la refondation démocratique (IRD), dans lequel elles
appellent à faire arrêter la «mascarade» des prochaines élections
présidentielles ! «S'il restait encore un soupçon de crédibilité à la prochaine
élection présidentielle, la déclaration de candidature du chef de l'Etat
sortant, à sa propre succession, lève toute ambiguïté. Cette déclaration met en
évidence la violation de l'esprit et de la lettre des règles régissant cette
élection, centrale au plan institutionnel», affirment les signataires. Selon
les membres de l'IRD, c'est «l'intéressé lui-même» qui devait faire «sa propre
déclaration» car «une élection présidentielle est un contrat entre le candidat
et le peuple».
Ils estiment que «l'acceptation par le Conseil constitutionnel de la remise du dossier de candidature de Bouteflika en son absence est la preuve supplémentaire de la partialité de cette instance de régulation censée être le juge». «Tout cela n'est pas surprenant du fait que le système en place a vécu en toute anticonstitutionnalité depuis sa mise en place. La loi n'est pas la norme à respecter, mais un moyen pour détourner le sujet, instrumentaliser les situations et justifier l'invraisemblable. L'élection présidentielle est truquée, comme les précédentes. L'échéance de cette année ajoute à la récurrence de la fraude l'absurdité d'une candidature fantomatique», ajoute la déclaration de l'IRD. Badaoui Ahmed, Mira Tarik, Moula Ramdane, Ouazar Hamid et Si Mohamed Baghdadi appellent les autres candidats à se retirer de «cette mascarade». «L'Algérie a besoin d'un autre système de légitimation devant être issu d'une transition, en dehors des mécanismes que l'administration s'emploie à rendre crédibles. Mais plus personne n'est dupe», disent-ils, considérant que «les phases émanant du Mouvement national et de l'arrêt du processus électoral sont terminées». |
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