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El Ançor : 5,7 milliards pour l'aménagement urbain

par Rachid Boutlélis

Des travaux d'aménagement urbain ont été entamés, hier, dans la commune côtière d'El Ançor, apprend-on auprès de la cellule de communication de la daïra d'Aïn El Turck. Un apport d'un montant de 5,7 milliards de centimes a été dégagé du budget de wilaya, pour financer ces travaux qui cibleront essentiellement le boulevard principal ?Akid Othman'. Cet aménagement vise notamment, à améliorer le cadre de vie de la population de cette municipalité, estimée à 12.000 âmes, qui s'étend à proximité d'une zone frontalière délimitant la daïra d'Aïn El Turck à celle d'Aïn El Kerma. Notons encore que cette commune a récemment bénéficié d'une enveloppe financière de plus de 62 millions de dinars (62.071.000 DA), provenant du budget primitif d'un montant de 198.589.736 DA, accordé par la wilaya, à la daïra d'Aïn El Turck, pour l'exercice 2013.Trois projets ont été retenus à ce titre dans la commune d'El Ançor. Il s'agit de travaux de réalisation de la voirie de la cité des ?380 logements' sociaux ainsi que celle d'un réseau d'AEP dans la cité des ?20 logements' de la ferme Hadjazi, indique la même source. Un apport de 49.571.000 DA a été consacré pour financer la concrétisation de ces deux projets, d'une grande utilité publique.

Le troisième projet retenu dans le cadre du budget primitif pour l'année 2013, concerne des travaux de réalisation d'un canal des eaux pluviales pour une enveloppe de 12,5 millions de dinars, dans le village de Sidi Hamadi, situé sur le territoire de cette même commune. Ces trois projets contribueront énormément à la modernisation de ce bourg à vocation agropastorale, situé aux confins de la daïra d'Aïn El Turck, qui a été longtemps délaissé. Il importe de noter également que, la récente réalisation d'une annexe administrative dans ce village, a suscité le soulagement de ses plus de 1 500 habitants qui étaient durement confrontés, par le passé, à de moult désagréments pour retirer des documents d'état civil. En effet, les villageois étaient auparavant, dans l'obligation d'effectuer un parcours de plus de 10 km pour solliciter les services de l'administration du chef-lieu de leur commune.