« C'est de la malfaçon, un manque de maîtrise, je dirai un sabotage» et d'ajouter «la DLEP va ester en justice l'entreprise tunisienne chargée du projet de raccordement de l'électricité». C'est en ces termes que le wali Mohamed El-Ghazi s'est exprimé devant la délégation et les chefs d'entreprises, à la 1ère escale de sa visite en fin de semaine, au nouveau pôle universitaire d'El Bouni, après avoir écouté les contraintes soulevées par M.M Kadi et Ouchefoune, respectivement recteur et responsable des équipements, impliquant aussi bien les institutions de l'Etat que d'autres entreprises, sur la lenteur des raccordements au gaz et à l'eau et surtout le mauvais câblage de l'électricité, dira le recteur.

Une fois achevée le pôle universitaire d'El Bouni accueillera 16.000 étudiants. Par ailleurs, à l'aérogare Rabah Bitat, le wali qui s'est déplacé pour constater l'avancement des travaux, évalués à 60%, selon la DLEP, a exhorté l'entreprise égyptienne et les autres entreprises, de livrer avant la fin de l'année 2012, ce grand projet, d'un coût de 200 milliards de centimes, selon M. Tiar Yazid, directeur de la DLEP.

Ce projet comprend un ensemble de structures modernes et pourra traiter jusqu'à 1 million de passagers par an. D'autre part, le projet de viaduc, point névralgique à la circulation routière, à l'entrée sud de la ville, a été également inspecté. Selon la DTP, les travaux ont été évalués à 20%. «C'est un projet confié à une entreprise espagnole (LIC).

Le coût de réalisation de cet ouvrage d'art, comprenant 4 lots avec 3 voies sur une longueur de 1,3 km, s'élève à 7,6 milliards de DA et les délais de livraison sont de 20 mois», a indiqué la directrice de la DTP. Avant de quitter le chantier, le wali n'a pas manqué de soulever la question de la main-d'œuvre et de l'emploi, à laquelle le chef du projet a répondu «on a recruté 240 personnes».