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Le parti de Djaballah veut un nouveau gouvernement

par A. E. A.

Le nouveau parti du Cheikh Djaballah, le Front de la justice et du développement (FJD), qui n'est pas encore agréé, a revendiqué la nomination d'un nouveau gouvernement pour une meilleure garantie de transparence et de régularité des prochaines élections législatives. Le membre de la direction du parti, Lakhdar Benkhelaf, lors de la tenue des assises du congrès constitutif de la wilaya de Constantine du FJD, hier au centre culturel Benbadis, a insisté pour dire que la nouvelle loi électorale n'est pas mauvaise, mais insuffisante pour circonscrire le phénomène de la fraude. «Nous pensons qu'aussi bien la nomination de magistrats que l'invitation d'observateurs étrangers pour superviser les élections sont insuffisantes, si c'est le même gouvernement qui les organise». Déjà, dira-t-il, «un corps électoral estimé à 21 millions d'électeurs est un chiffre gonflé et pas du tout réaliste. Avec une population de 36 millions d'habitants, nous situons ce corps, pour ce qui nous concerne, à seulement 18 millions d'électeurs. Et pareil gonflement constitue un avant-goût de ce qui pourrait se passer si nous laissons faire». S'agissant des réformes, il affirme que les partis de l'Alliance présidentielle les ont complètement vidées et que le FJD propose de les revoir mais par le nouveau Parlement à élire au printemps prochain. Il annoncera aussi que ce week-end se tiennent au niveau des 48 wilayas du pays des congrès locaux et ce, en préparation du congrès national constitutif, dont les assises sont prévues à Alger, le 28 janvier courant.