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Les résolutions des taxis pour 2012

par K. Assia

A la veille de la nouvelle année 2012, les préoccupations des chauffeurs de taxis, affiliés à l'Union générale des commerçants et artisans algériens, ont été, encore une fois, mises sur le tapis des discussions lors d'une assemblée générale tenue, avant-hier, au siège du bureau local de l'UGCAA. La rencontre s'inscrit dans le cadre du renouvellement de la nouvelle composante de la Fédération nationale des taxis conformément au programme d'action de la corporation. Après cinq ans de mandat, les adhérents ont élu leur nouveau bureau avec une nouvelle équipe, comme l'a expliqué, hier, le coordinateur local de l'UGCAA. Les décisions finales relèveront désormais du ressort du président de la fédération, en l'occurrence M. Kandsi, reconduit pour la deuxième année consécutive à la tête de cette section, comme il a été décidé par l'ensemble des membres du bureau, apprend-on. Près d'une centaine d'adhérents ont, en effet, assisté à cette assemblée générale pour l'élection de la nouvelle équipe qui, désormais, aura du pain sur la planche compte tenu des préoccupations de la corporation, notamment en cette nouvelle année. Celle-ci n'a pas hésité à rappeler le problème des licences d'exploitation, un véritable calvaire qui pénalise la profession depuis plus de trois ans. L'assistance a promis qu'un vrai débat sera engagé avec les autorités locales pour débloquer l'attribution de ces licences et permettre aux 400 taxieurs en chômage technique, conséquence de cette surenchère, de réintégrer le circuit.

A cela vient s'ajouter le problème du manque de stations en plus de celui des sociétés de taxis où les présents ont demandé l'application du PV demandant leur gel, un rapport signé, selon eux, par l'ancien directeur des transports. Ces sociétés de taxis ont engendré une véritable saturation du parc. L'autre dossier épineux est celui de la liaison des taxis reliant Oran à Aïn El-Turck et où il a été question de sécuriser la station des taxis située à proximité du théâtre Abdelkader Alloula. Selon le coordinateur, les clandestins ont fini par occuper cette station à partir de 17 heures au grand désespoir des usagers qui n'ont pas d'autres alternatives que d'accepter les prix excessifs qu'ils proposent. Ce problème sera, en effet, débattu prochainement avec la direction des transports pour que les chauffeurs de taxis assurant cette ligne puissent travailler dans un climat de sécurité au niveau de cette station, apprend-on. Notons, par ailleurs, que des rencontres périodiques seront organisées tous les mois entre les membres du nouveau bureau et les chauffeurs de taxis en vue d'évaluer le secteur à Oran.