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Université Mentouri: L'UGEL monte au créneau

par Inès B.

Dans un communiqué de presse rendu public hier et dont nous avons reçu copie, l'Union générale des étudiants libres (UGEL), de l'université Mentouri de Constantine, est montée au créneau pour déplorer «que, malgré l'application du nouveau système LMD, qui est entré en vigueur dans l'Université algérienne depuis maintenant plus de sept ans, le secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique n'en continue pas moins de souffrir de multiples tares engendrées par ce même système».

Et l'organisation estudiantine de préconiser «la nécessité inévitable d'une prise en charge sérieuse et immédiate, afin de trouver des solutions radicales et efficaces».

Evoquant le tumulte et l'effervescence qui ont caractérisé la rentrée universitaire 2011/2012 à l'université des Frères Mentouri, le communiqué de l'UGEL cite le cas particulier du département des sciences économiques et de gestion, où l'affichage des listes des admis au concours du Master I a soulevé le mécontentement général des étudiants qui ont constaté que la moyenne d'admission a été limitée à 10/20. Ils ont aussi dénoncé cela en considérant que la chose est contraire au règlement pédagogique fixé par l'université elle-même, critiquant aussi le faible taux d'admission et de réussite à cet examen en le comparant avec ceux réalisés par les autres départements et instituts. Aussi, ce sujet a provoqué une vive tension entre les étudiants et l'administration, a indiqué l'UGEL en prévoyant des perspectives sombres pour la présente rentrée «qui reste ouverte à toutes les éventualités en portant en elle les germes de conflits latents».

L'organisation estudiantine considère, dans son communiqué, que la balle se trouve dans le camp des services concernés tout en soulignant que la situation doit être prise en charge d'une manière sérieuse et immédiate.

Dans la journée d'hier, nous avons tenté à plusieurs reprises de joindre le rectorat, notamment le service de la pédagogie, pour connaître l'opinion des responsables à ce sujet, mais les téléphones sonnaient constamment occupés.