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Assainissement dans le milieu associatif

par A. El Abci

Sur 164 associations à caractère social et humanitaire, inscrites à la direction de l'Action sociale (DAS) de la wilaya de Constantine, seules 80 d'entre elles ont survécu à l'opération d'assainissement, demandée par le wali. C'est ce qu'indique le chargé à la communication, M. Rahailia, qui précise que sur ces 80 associations retenues, 13 activent dans le domaine sanitaire et des maladies chroniques, 37 dans celui des handicapés en général et 30 dans celui des actions de bienfaisance.

 Le reste des associations éliminées, soit 84, dit-il, l'ont été pour différentes raisons, dont notamment le non-renouvellement de leur dossier à temps auprès de la DAS, l'absence d'un programme d'activité significatif, des problèmes de leadership avec retrait de confiance et enfin d'autres qui, après enquête, se sont révélées sans adresse fixe et n'existant que sur le papier.           «Sachant que pour l'octroi de l'agrément, qui est délivré par les services de la wilaya, il revient d'abord à la DAS de sortir sur le terrain pour enquêter et demander la présentation des statuts de l'association, son règlement intérieur ainsi que son programme d'activités dans l'année etc., et ce n'est qu'après qu'un rapport est envoyé à la direction de la Réglementation et des affaires générales pour une éventuelle reconnaissance », souligne notre interlocuteur. Et de signaler « qu'en tout état de cause la porte demeure ouverte pour d'autres inscriptions d'associations pour peu qu'elles répondent aux conditions édictées dans le domaine». Par ailleurs, et dans le but d'élever le niveau de compétence, il est prévu d'astreindre le président de l'Association ainsi que son trésorier de suivre un cycle de formation de pas moins de trois mois, chacun dans son domaine. Il s'agit, entre autres, de les initier aux études d'impact de projets et d'activité à caractère social et humanitaire, aux modes de recherche et d'exploration de moyens de s'autofinancer etc. Dans ce cadre, il y a lieu, rappelle notre interlocuteur, que les activités de ces associations sont financées sur un budget spécial de l'Assemblée populaire de wilaya (APW), sauf lorsqu'il s'agit de projets de construction d'édifices avec plusieurs équipements d'accompagnement, dont l'utilité sociale et/ou humanitaire est avérée, c'est le ministère de tutelle qui participe dans ce cas et il peut concourir avec plus de 50 millions de centimes », conclut-il.