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Blida: La vaccination des enfants en question

par Tahar Mansour



Dans le but de faire connaître le dernier calendrier national de vaccination et de sensibiliser autant le citoyen que les spécialistes sur l'obligation de vaccination des enfants pour éviter les maladies graves, l'association médicale Ibn Sina de l'Université Saad Dahleb de Blida a organisé une journée d'études mardi au sein de l'université.

Pour rappel, l'Algérie a initié un nouveau calendrier vaccinal à partir du 11 octobre 2008 auquel il a été ajouté un nouveau vaccin, celui de l'Haemophilis Influenzae B dont sont atteints en particulier les enfants de moins de 5 ans, et l'association Ibn Sina tente donc, grâce à cette journée, de rechercher les carences quant à l'application de ce calendrier et mettre en exergue l'utilité de la vaccination sur les maladies et la mortalité infantile. En effet, et grâce justement à la généralisation de la vaccination obligatoire depuis 1969, l'Algérie a réussi à éradiquer complètement le choléra qui était présent dans les années 70 ainsi que la poliomyélite qu'on ne retrouve plus depuis 1996, en plus de la diphtérie et de la tuberculose dont le nombre de cas avérés va en decrescendo. Tout cela a eu une influence directe sur la mortalité infantile qui est passée de 171 pour 1000 au lendemain de l'indépendance à 24 pour 1000 en 2007.

Le calendrier vaccinal algérien a connu depuis 1969 plusieurs améliorations selon les besoins spécifiques de notre pays, puisque, en 1985, a été introduit le vaccin contre la rougeole puis contre la poliomyélite par voie orale en 1997 et le dernier, en octobre 2008, contre l'Haemophilis Influenzae B.

Ce vaccin nécessite une enveloppe annuelle de 750 millions de dinars qu'il faudrait ajouter aux 250 millions de l'ancien calendrier, mais il permettra une économie incalculable du point de vue santé publique puisque plusieurs maladies, qui nécessitaient une prise en charge énorme, ont pu être éradiquées.