![]() ![]() ![]() ![]() Mercredi, 725e jour de
l'agression sioniste contre la population civile de Ghaza
et 212e jour du siège total de l'enclave, l'armée génocidaire d'Israël poursuit
ses massacres contre les femmes, les enfants, et les personnes à la recherche
d'aides alimentaires.
Le rapport statistique publié, hier, par le ministère de la Santé, fait état de 231 victimes lors des précédentes 24h (mardi), dont 51 martyrs et 180 blessés transférés vers les hôpitaux de Ghaza, précisant qu'un certain nombre de victimes est encore dans les rues ou sous les décombres et que les services des ambulances et de la protection civile ne peuvent pas atteindre en raison des bombardements. Le bilan des victimes depuis le 7 octobre 2023 passe à 66.148 martyrs et 168.716 blessés. Depuis la rupture unilatérale du cessez-le-feu par Israël, le 18 mars 2025, le nombre de victimes des bombardements sionistes atteint 13.280 martyrs et 56.675 blessés, ajoute le ministère. Pour les victimes parmi les demandeurs d'aide alimentaire, le document rapporte également que les tirs des soldats de l'armée d'occupation et des mercenaires américains de la Fondation «GHF» ont fait 4 martyrs et 57 blessés, portant le nombre total à 2.580 martyrs et 18.930 blessés. Le ministère de la Santé a enregistré deux décès dus à la famine et à la malnutrition, dont un enfant, au cours des dernières 24 heures, portant à 455 le nombre total de décès dus à la malnutrition à 455, dont 151 enfants. Depuis la déclaration de la famine à Ghaza par l'IPC (organe de l'ONU), le 22 août 2025, le nombre de décès enregistrés a atteint 177, dont 36 enfants. Par ailleurs, le nombre de journalistes martyrs s'élève à 254 depuis le début de la guerre génocidaire israélienne à Ghaza, suite au martyre de Sami Daoud de la chaine Rawafed TV et de Yahya Muhammad Barzaq qui travaillait pour plusieurs médias, a annoncé hier le Bureau des médias du gouvernement. Hier, l'armée sioniste a bombardé «la dernière portion du mûr de clôture de l'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa, pour la 15e fois depuis octobre 2023, ce qui prouve que le crime systématique contre le système de santé dans la bande de Gaza se poursuit», a indiqué le Bureau des médias du gouvernement dans un autre communiqué. Les femmes de Ghaza privées de dépistage du cancer du sein depuis deux ans «Pour la deuxième année consécutive, les femmes de Ghaza ont été privées de protocoles et de programmes de dépistage précoce pour la prévention, le diagnostic et le traitement du cancer du sein», a déclaré, mercredi, le ministère de la Santé à l'occasion de la journée internationale «Octobre rose» de lutte contre le cancer du sein. Le communiqué affirme qu'en raison des attaques continues de l'armée sioniste contre les hôpitaux, «l'efficacité des protocoles préventifs mis en œuvre à Ghaza est incertaine en raison de la destruction des centres de soins primaires et des services d'examen diagnostique et d'imagerie», ajoutant que «les femmes diagnostiquées avant et pendant la guerre ne bénéficient pas des soins spécialisés et du suivi médical les plus élémentaires». «Les traitements anticancéreux sont parmi les services les plus touchés par la pénurie de médicaments et de fournitures médicales, en particulier pour le cancer du sein», et que «le manque d'une alimentation saine et équilibrée a eu des conséquences désastreuses sur les femmes atteintes de cette maladie», précise encore le ministère. «La fermeture des points de passage, l'interdiction des médicaments, la destruction des centres de traitement spécialisés et la détérioration des conditions économiques et de vie aggravent l'état de santé de nombreux cas», lit-on dans le communiqué qui rappelle que la radiothérapie n'est plus disponible dans la bande de Ghaza. Intimidations Dans un communiqué publié mercredi, la «Global Sumud Flotilla» a fait état d'intimidations des navires de la flottille de la part des forces navales israéliennes. «Aux premières heures de ce matin, les forces navales d'occupation israéliennes ont lancé une opération d'intimidation contre la flottille Global Sumud. L'un de nos navires de tête, l'Alma, a été encerclé de manière agressive par un navire de guerre israélien pendant plusieurs minutes. Au cours de l'incident, les communications à bord, y compris nos émissions en circuit fermé, ont été désactivées à distance et le navire de guerre s'est approché dangereusement, obligeant le capitaine à effectuer une manœuvre d'évitement brusque pour éviter une collision frontale», lit-on dans le communiqué. La déclaration ajoute que «peu après, le même navire de guerre a pris pour cible le Sirius, répétant des manœuvres de harcèlement similaires pendant une longue période, avant de finalement partir». «Ces manœuvres imprudentes et intimidantes ont exposé les participants à un grave danger. La flottille mondiale Sumud est une mission pacifique et non violente qui transporte de l'aide humanitaire et des civils de plus de 40 pays. Interférer avec notre passage est illégal et toute attaque ou interception constitue un crime de guerre», rappelle le communiqué, assurant que «malgré ces actes d'agression, la flottille poursuit sa route avec détermination» pour «contester le siège illégal d'Israël sur Ghaza, soutenir le peuple palestinien et acheminer de l'aide à une population assiégée confrontée à la famine et au génocide». |
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