Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Un président français condamné à la prison ferme: Par-delà le cas Sarkozy

par Abdelhak BENELHADJ

La condamnation de l'ancien président est en soi préoccupante mais N. Sarkozy n'en est pas à sa première casserole. Evidemment, embastiller un ancien locataire de l'Elysée Mais braquer les feux sur cet homme est commode.

Déclencher des polémiques bruyantes permet d'éviter de poser les questions relatives au système qui les a rendues possibles. En fait, cette affaire est bien plus embarrassante : on réalise, plus d'une décennie plus tard, qu'il n'aurait jamais dû être président. Comment remonter le temps et effacer tout un quinquennat et les décisions qui sont pour une large part, à l'origine de la crise politique et financière actuelle.

Le cycle Sarkozy, commencé très tôt sous J. Chirac, a inauguré les trois suivants aussi bien à l'Intérieur qu'à l'Extérieur, que l'on peut résumer en termes simples : la théorie de l'offre à la politique économique, le retour sous le parapluie Atlantique en guise de politique étrangère. Pour comprendre les événements en cours, le mieux serait de ne pas s'attarder sur le cas Sarkozy aussi spectaculaire soit-il, et d'élargir son observation et d'analyse, en partant de ce cas, à l'espace euro-américain qui connaît des mutations et des problèmes d'intérêt majeur.

En mars de cette année, le parquet national financier avait requis sept ans de prison, 300 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité à l'encontre de Nicolas Sarkozy, pour « association de malfaiteurs », soupçonné d'avoir reçu de l'argent du régime de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi pour financer la campagne qui lui a permis de diriger la France de 2007 à 2012.

« Pour le tribunal, ce sont des faits d'une gravité exceptionnelle de nature à altérer la confiance dans les institutions mêmes de la République », a déclaré la présidente du tribunal, Nathalie Gavarino, lors du prononcé de la peine. (Reuters, J. 25 septembre 2025)

La peine de 5 ans de prison est assortie d'une exécution provisoire. L'ex-chef de l'Etat âgé de 70 ans devait être incarcéré un mois après le jugement, même après appel. D'où le tollé scandalisé de l'intéressé et de ses partisans. « Comment a-t-on osé » ?1 Avec un Sarkozy tout étonné d'être mis au « trou » alors qu'il se pose capo di tutti capi au cœur du Landernau politique qui va de la France extrême à la gauche qui bricole en quête de strapontins.

L'ancien secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a été condamné à six ans de prison sans mandat de dépôt en raison de son état de santé et 250 000 euros d'amende. Brice Hortefeux, ancien ministre, a lui écopé de deux ans de prison, aménageables sous bracelet électronique avec exécution provisoire et 50 000 euros d'amende.

Parmi ses 12 co-accusés, trois ont été relaxés, dont l'ancien ministre Eric Woerth.

Nicolas Sarkozy a toujours plaidé la thèse du « complot » dans cette affaire pour laquelle il a été mis en examen en mars 2018. Sa réaction : « Cette injustice est un scandale. Je ne m'excuserai pas de ce que je n'ai pas fait. Naturellement, je ferai appel ». « La haine n'a décidément aucune limite (...) S'ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison, mais la tête haute. » (Reuters, J. 25 septembre 2025)

« ... tête haute », expression très en usage du côté des Le Pen, avec une confusion permanente entre analyse juridique, politique et passions. Et voilà justement que les destins se confondent...

La réaction de Marine Le Pen, cheffe du Rassemblement national, tient à la fois de la solidarité de conditions, même si elle ne partage pas les mêmes chefs d'accusation, et du calcul politique. La proximité de LR et du RN n'est plus une nouvelle. Vues identiques, mais différence tactique. Mêmes thèmes de campagne, mais ne se posent que les questions ordinaires dans les attelages : qui intègre qui et dirige quoi ?

A la vue du poids électoral du RN, Eric Ciotti ancien président des LR, a très vite compris de quel côté la tartine était beurrée et a fait son choix. Erroné à court terme mais incontestable à long terme, espère-t-il.

Elle dénonce l'exécution provisoire d'une peine, qui la concerne dans l'affaire des assistants parlementaires du Front national, pour laquelle elle a fait appel. « La négation du double degré de juridiction par la voie de la généralisation de l'exécution provisoire par certaines juridictions représente un grand danger, au regard des grands principes de notre droit, au premier rang desquels se trouve la présomption d'innocence », a-t-elle écrit sur le réseau X. (Idem)

Présomption d'innocence qu'elle se reconnaît mais qu'elle refuse aux autres justiciables français pour lesquels son parti et celui qui soutient N. Sarkozy réclament la plus grande sévérité. Cela revient à considérer que les lois appliquées aux citoyens ordinaires ne peuvent pas l'être pour les « élites » politiques et économiques. Quelle régression historique !

M. Sarkozy a été jugé et condamné. Et cependant il attend, libre de ses mouvements et de sa parole, le sort qui sera fait à son appel. Alors que des milliers de personnes sont placées en détention provisoire avant même tout jugement en première instance. Au 1er décembre 2024, en France, sur 80 792 écroués détenus, le nombre de prévenus (personnes se trouvant dans l'attente d'un jugement ou n'ayant pas encore été définitivement condamnée) est de 21 291.

A l'origine de l'affaire, il y a le déplacement à deux reprises de deux proches de N. Sarkozy : Brice Hortefeux et Claude Géant à Tripoli pour rencontre en automne 2005 avec un homme recherché par la justice française, A. Senouci, beau-frère de M. Kadhafi, numéro 2 du régime, pour terrorisme, condamné pour avoir commandité l'attentat contre le DC10 d'UTA qui a fait 170 morts en 1989. Ces rencontres en Libye avaient pour objet de conclure secrètement un « pacte corruptif » un financement illégal de la campagne électorale de l'ancien président en 2007 lequel s'était engagé (en contrepartie) à « revoir » la situation pénale de A. Senoussi en France. De ces rencontres, N. Sarkozy ne pouvait ne pas avoir connaissance.

Récidiviste, N. Sarkozy est un abonné aux tribunaux et accumule les condamnations.

- Affaire Bygmalion (affaire des comptes de campagne présidentielle de 2012)

L'affaire Bygmalion, est une affaire politico-financière française. N. Sarkozy aurait tenté, via un système de fausses factures avec l'agence Bygmalion, de masquer les dépassements de frais de sa campagne à l'élection présidentielle de 2012. Le scandale a mis en lumière d'autres affaires liées à l'agence Bygmalion. Le 27 février 2014, débute l'affaire, lorsque l'hebdomadaire Le Point accuse Jean-François Copé, alors président de l'UMP, d'avoir favorisé l'agence de communication Bygmalion (créée en 2008 par deux proches de J.-F. Copé).

Le 14 mai, le quotidien Libération révèle que certaines des prestations facturées 18 millions d'euros à l'UMP n'auraient jamais eu lieu, soulevant des interrogations sur l'utilisation de ces fonds.

Le 26 mai, l'avocat de Bygmalion confirme l'émission de 10 millions d'euros de fausses factures à la demande de l'UMP. Selon le journal Le Monde, l'émission de fausses factures aurait visé à masquer des dépassements de frais lors de la campagne présidentielle de 2012. Après avoir consulté la « comptabilité secrète » de Bygmalion, Mediapart révèle que le dépassement serait en fait de 17 millions d'euros.

Le 15 juin 2014, J.-F. Copé démissionne de la présidence de l'UMP. Il bénéficie d'un non-lieu par la suite. Des proches de J.-F. Copé quant à eux, sont condamnés par la justice dans une autre affaire liée à Bygmalion, pour favoritisme dans des marchés publics.

Une instruction se déroule entre 2014 et 2016 et se termine par le renvoi en correctionnelle de 14 personnes dont N. Sarkozy. Après plusieurs reports, le procès pour « financement illégal de campagne électorale » se tient à partir du 20 mai 2021.

Le 30 septembre 2021, N. Sarkozy est condamné à un an de prison ferme, aménagé en détention à domicile sous surveillance électronique.

Le 14 février 2024, la cour d'appel confirme la culpabilité et prononce une peine de douze mois d'emprisonnement dont six avec sursis, également aménageables. L'ancien président se pourvoit en cassation. Le pourvoi sera examiné en octobre 2025.2

- Affaire des écoutes (affaire Bismuth)

L'affaire des écoutes, dite aussi affaire Bismuth ou affaire Sarkozy-Azibert, est une affaire judiciaire déclenchée en 2014, dans laquelle Nicolas Sarkozy - qui n'est plus président de la République française au moment des faits - et son avocat Thierry Herzog, sont accusés d'avoir corrompu un magistrat de la Cour de la cassation, Gilbert Azibert, pour qu'il les renseigne sur les enquêtes judiciaires en cours les concernant, notamment l'affaire Woerth-Bettencourt...

En 2014, les écoutes judiciaires décidées dans le cadre de l'enquête sur les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 révèlent la tenue de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog sur des téléphones mobiles enregistrés sous de faux noms ; Thierry Herzog a ouvert une ligne pour Nicolas Sarkozy au nom de Paul Bismuth, dans l'espoir de déjouer la surveillance de la police. Après dix ans de procédures, Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert sont définitivement condamnés en 2024, les peines prononcées sont pour Nicolas Sarkozy de trois ans de prison dont un ferme avec détention à domicile sous bracelet électronique et trois ans de privation des droits civiques. Thierry Herzog est condamné à la même peine assortie de trois ans d'interdiction d'exercer son métier ; et Gilbert Azibert, trois ans de prison dont un ferme.3 L'ancien président s'accroche aux branches : « Le tribunal a déclaré solennellement que le document [du média en ligne] Mediapart, à l'origine de cette procédure, était, je cite : ‘un faux' ! » accuse N. Sarkozy le J. 25 septembre 2025 en sortant du tribunal, après avoir pris connaissance du jugement rendu, pour porter le discrédit sur les éléments utilisés contre lui. 4

Pourtant, les journalistes de Mediapart ont été définitivement relaxés de faux et usage de faux après une plainte de N. Sarkozy après la diffusion de ce document issu des archives libyenne datées de 2006. Une enquête de 3 ans et demi, menée par deux juges d'instruction, des expertises graphologiques, une expertise scientifique, un recueil de très nombreux témoignages y compris de diplomates et d'agents du renseignement français les a disculpés. Examen judiciaire au bout duquel les juges en 1ère instance, puis en appel, puis en cassation ont déclaré qu'on ne pouvait qualifier de « faux » « intellectuel » ou « matériel » le document des journalistes de Mediapart.

C'est ce document qui a permis de révéler la rencontre secrète entre A. Senoussi et les deux envoyés de N. Sarkozy en Libye. (Franceinfo, 26 sept. 2025)

Attentés par B. Hortefeux, par N. Sarkozy, par Ziad Takieddine (décédé au Liban le 23 septembre 2025), tous les procès contre Mediapart ont été par ceux qui les ont intentés.

Qui déshonore la République ?

Henri Guaino, ancien conseiller de N. Sarkozy, sollicite une grâce présidentielle « limitée à la suspension de l'exécution provisoire de sa peine, en particulier au mandat de dépôt ». Son argument : cela « relèverait d'un acte républicain, et préserverait l'honneur de nos institutions ». (AFP, V. 26 septembre 2025).

N'est-ce pas plutôt N. Sarkozy ainsi que tous les élus qui se sont rendus coupables d'écarts à la loi, en de multiples dérives, qui dégradent l'image de leur fonction et l'honneur des institutions qu'ils ont pour mission de protéger ?

La grâce que réclame H. Guaino, n'aggraverait-elle pas davantage l'état de la République, si le président l'accordait au bénéfice d'élus qui, d'un côté, exigent pour tous la rigueur des lois en s'en affranchissant de l'autre ?

Le législateur ne devrait-il pas, au contraire, être le garant de l'Etat de droit, encore plus sévère en les châtiant de manière exemplaire quand ils outragent les lois qu'ils votent ?

N. Sarkozy n'est qu'un cas parmi de nombreux autres. Quelques exemples :

B. Tapi, (condamné le 15 mai 1995 à deux ans de prison dont un ferme et une inéligibilité de trois ans), H. Emmanuelli (1996 en appel à 18 mois d'emprisonnement avec sursis et à une amende, pour le délit de recel de trafic d'influence, dans l'affaire politico-financière Urba),

A. Juppé (condamné en 2004 en appel à 14 mois de prison avec sursis et à un an d'inéligibilité pour « prise illégale d'intérêts » dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris),

J. Tiberi (condamné en appel en 2013 à trois ans d'inéligibilité pour fraude électorale). Le Pen père (condamné en 1998 à un an d'inéligibilité) et fille (pour détournement dans le procès des assistants parlementaires du Rassemblement national). Y. Benguigui (condamnée en appel en 2016 à un an d'inéligibilité pour avoir fourni une déclaration de patrimoine incomplète), S. Dassault (Il est condamné en 2017 à deux millions d'euros d'amende et à cinq ans d'inéligibilité pour « blanchiment »)

J. Cahuzac (condamné « les yeux dans les yeux » en appel en 2018 à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, et cinq ans d'inéligibilité pour fraude fiscale et blanchiment),

Patrick Balkany (et son épouse Isabelle) condamné en 2023 par la cour d'appel de Paris respectivement à quatre ans et demi et trois ans et demi de prison, 100 000 euros d'amende et dix ans d'inéligibilité pour blanchiment de fraude fiscale). La liste des « élites » qui ont failli et trahi la confiance qui a été placée en eux, directement ou indirectement par les citoyens, est longue : E. Cresson, Ch. Pasqua, F. Léotard, A. Carignon, L. Bertrand... auxquels s'ajoutent une brochette de députés, d'élus locaux, de hauts fonctionnaires...

Jacques Chirac a été le premier chef de l'État français à avoir été condamné en justice (en décembre 2011) à deux ans de prison avec sursis, pour les emplois fictifs à la Mairie de Paris.

N. Sarkozy partage avec Pétain une double flétrissure, unique dans l'histoire de la République : il est déchu de sa Légion d'Honneur (à la mi-juin 2025)5 et condamné à la mise sous écrou à une date qui lui sera signifiée à la mi-octobre. Toutes ces personnalités politiques (de gauche et de droite) contribuent par leur comportement à désespérer les citoyens de la démocratie et à éloigner les électeurs des bureaux de vote. Aucune référence à la gangrène de la corruption et de la violence qui règne dans certains pays du sud de la planète ne saurait escamoter ou excuser ces défaillances dans les nations exemplaires qui se posent en modèles pour le reste du monde.

Les choix par défaut. Les Européens ne votent pas « pour », ils votent « contre ».

« Eté comme hiver, c'est toujours l'hiver » (J. Prévert)

Les têtes changent, mais la crise demeure. Instabilité politique constitutive des régimes européens. La France est un contre-exemple, pas une exception. L'accumulation de ses déconvenues politiques, économiques, financières... qui inquiète ses partenaires de l'Union et les marchés ne pourrait dissiper une impression générale de fin d'époque à l'échelle occidentale. Par dépit, en juillet 2024, le RN est devenu le premier parti de France. Le Nouveau Front Populaire, désormais en morceaux, a fait illusion, le temps d'une élection.

Par-delà la France sarkozienne, c'est toute l'Europe qui souffre d'une désaffection pour les exécutifs qui changent plus régulièrement souvent que ne le prévoie les échéances électorales ordinaires. Les calendriers sont bousculés et les exécutifs sautent les uns après les autres, bien avant l'expiration de leur mandat.

La situation française est certes caricaturale : Philippe cède sa place à Castex, Castex à Borne, Borne à Attal, Attal à Barnier, Barnier à Bayrou et Bayrou à Cornu. E. Macron est un gros consommateur de premiers ministres, pas moins de quatre en une année. Et ce n'est peut-être pas fini. C'est pire qu'au Royaume-Uni où les « chanceliers de l'échiquier » changent à un rythme effréné. L'explication est simple. Il est hors de question de changer de cap, ni de politique, ni de gouvernement, avec un président qui bat des records d'impopularité, n'ose plus quitter son bunker élyséen et sortir saluer la foule sans se faire siffler, entartré ou recueillir des œufs ou des tomates. Le déferlement populiste sur l'Europe et sur l'Amérique est une escroquerie politique. L'extrême droite et la xénophobie sont les manifestations médiatiques, les prétextes d'un rejet plus profond de systèmes politiques et économiques ressentis comme contraires aux intérêts des citoyens et des nations.6

Et pendant que les milliardaires prolifèrent, les peuples s'appauvrissent et les conditions économiques et sociales générales se dégradent.

Ce n'est pas Trump qui est acclamé, c'est Biden qui est rejeté. Ce n'est pas Le Pen que veulent les Français (ils l'ont montré en 2002 et en 2022), ils refusent les Sarkozy, les Hollande et les Macron. Les Britanniques ne réclament pas Faraj, ils récusent le jeu de ping-pong entre travaillistes et conservateurs qui s'opposent en s'accordant sur la même politique.

Il en est de même un peu partout en Europe où, pour se maintenir aux commandes, les régimes en place noient leur impopularité dans la guerre en Ukraine, dans la xénophobie ou l'islamophobie et alternent de plus en plus vite parce qu'il y a une inadéquation caractérisée entre la maladie et sa médication.

Affaissement économique et politique allemand.

Démission avant terme du chancelier O. Scholz. Son remplaçant M. Merz apprend à gouverner à la mode macronienne.

Tous les partis déclinent sauf l'AFD et surtout dans les länder de l'est, de l'ex-RDA.

Au Portugal, lors des élections législatives de mars, l'extrême droite a multiplié par quatre le nombre de ses députés, passant de 18 à 48 sièges et doublant sa part dans l'Assemblée.

Ainsi, derrière le procès Sarkozy et la condamnation de l'ancien président, il faut lire un profond rejet d'un mode de régulation des conflits aussi bien intérieurs d'extérieurs.

Notes

1- Selon un sondage « L'Opinion en direct », piloté par l'institut Elabe pour BFMTV et publié ce mercredi 1er octobre, 72% des Français se disent « choqués » par les attaques contre la présidente du tribunal correctionnel de Paris. (BFMTV du jour).

2- Pour les détails de l'affaire, consulter, https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Bygmalion

3- Pour plus de détails cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_des_%C3%A9coutes_(Sarkozy)

4- Lire : Arfi Fabrice et Laske Karl (2017) : « Avec les compliments du guide ». Fayard, 400 p.

5- L'ex-chef de l'Etat a été reconnu coupable d'avoir, en 2014, tenté de corrompre un magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, dans l'espoir d'obtenir des informations confidentielles avec l'aide de son avocat Thierry Herzog. L'ancien président a été fait chevalier de la Légion d'honneur fin 2004, pour l'ensemble de sa carrière politique, par J. Chirac.

6- Contrairement à ce que le système politico-médiatique assène à longueur de discours et de messages, la plupart des sondages renvoient régulièrement les mêmes soucis des Français : l'immigration et l'insécurité viennent après le pouvoir d'achat, la santé, le logement...