Aujourd'hui, commencent les épreuves du Baccalauréat session 2025. Les examens se déroulent sur cinq jours, soit jusqu'au 19 juin, pour plus de 850.000 candidats à travers les 3.000 centres d'examen répartis sur le territoire national.

Les autorités compétentes rassurent les élèves et leurs parents sur les mesures prises pour assurer le bon déroulement des examens, y compris des dispositions ayant trait à la gestion du stress chez les candidats.

Les services de sécurité, gendarmerie nationale et ceux de la sûreté nationale ont pris toutes les mesures et procédures nécessaires pour assurer le bon déroulement des épreuves du Baccalauréat sur l'ensemble du territoire national. Il s'agit notamment d'assurer la fluidité de la circulation routière et la sécurité près des centres d'examen par le renforcement de la présence sur le terrain des éléments des services de sécurité et l'intensification des patrouilles pédestres et motorisées. Des dispositions sont également prévues pour la sécurisation du transport des sujets, leur ouverture et leur distribution dans les centres d'examen. Sans parler de l'encadrement au niveau des centres.

Le ministre de l'Education Mohamed Seghir Saadaoui avait donné, mardi dernier, lors d'une vidéoconférence avec les cadres de son secteur, un ensemble de directives visant à garantir que les centres d'examen disposent de tous les équipements et ressources nécessaires. Et ce, pour garantir un climat de transparence et d'intégrité permettant aux candidats de passer cet examen en toute sérénité.

Le ministre a appelé à plus de vigilance et d'accorder une attention particulière pour garantir les conditions adéquates, notamment aux candidats à besoins spécifiques.

Contacté par nos soins, Sadek Dziri, président de l'Union nationale du personnel de l'éducation et de la formation (UNPEF) a affirmé que «tout est prêt pour le début des épreuves, que ce soit en matière d'organisation ou d'encadrement». Le président de l'UNPEF rassure en affirmant que « selon nos échos, les sujets sont conçus pour être à la portée de l'élève moyen, conformément au programme scolaire dispensé jusqu'au troisième trimestre ». En rappelant le déploiement du dispositif anti-fraude pour la surveillance des examens et les sanctions sévères à l'encontre des tricheurs, pour assurer la transparence et la crédibilité de cet examen crucial.

Boualem Amoura, secrétaire général du syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (SATEF) a affirmé que tout est prêt pour le déroulement de l'examen, espérant, dit-il, que les responsables de l'organisation au niveau des centres ont déjà testé et vérifié la fonctionnalité des climatiseurs, notamment au Sud du pays». Car, dit-il, «les températures dépassent souvent les 40 °C dans ces régions du pays». Il rassure en matière d'organisation, tout est au beau fixe, avançant le fait que les organisateurs sont rodés à ce genre d'examen étant donné qu'il n'y a pas encore eu de changement dans le déroulement du Bac.