![]() ![]() ![]() ![]() Que faut-il en déduire des
deux derniers matches amicaux livrés par l'équipe nationale ? Les avis sont
partagés et chacun y est allé de son propre commentaire notamment après la
contre-performance concédée face à la Suède, 28e nation mondiale au classement
FIFA. Au-delà de la porosité défensive, c'est le niveau technique de certains
joueurs qui sont passés à côté de la plaque. Menés par 4 à 0, les Verts ont
prouvé leur pouvoir de réaction grâce aux changements tactiques opérés par
Vladimir Petkovic. Incorporés à l'heure de jeu, Bentaleb et Benzia, passeurs
décisifs puis buteurs, ont entretenu l'espoir d'une remontada,
jusqu'au coup de sifflet final. Si la seconde période des Verts fut séduisante,
elle ne peut effacer en revanche une première mi-temps catastrophique avec des
erreurs défensives monumentales. Le sélectionneur national ne s'est pas dérobé
face à ses responsabilités en pointant du doigt la désorganisation collective,
tout en assumant l'entière responsabilité de la déroute.
'Ce que je n'ai pas aimé, c'est que l'équipe adverse a pu mettre en place son jeu à cause de nous'', a-t-il regretté tout en soulignant le relâchement de ses joueurs. En somme, la terne prestation fournie à Stockholm, du moins durant la première période, a suscité moult interrogations. Alors, comment peut-on justifier cet échec ? D'abord, la présence de joueurs qui n'arrivent plus à donner le plus escompté à l'EN. En première ligne se trouve Mahrez qui n'arrive pas à confirmer son statut de capitaine et de vedette de l'équipe, là où on l'attend le plus. Avec lui, on peut citer Benrahma qui est bien loin de sa forme optimale. Mandi, Mandréa et Bounedjah sont également concernés par les critiques. Il est temps de tourner la page et Vladimir Petkovic affirme qu'il faudra apprendre de ce match en insistant sur l'importance d'analyser les erreurs en profondeur. En prévision des prochaines échéances, le coach national, qui a réussi à donner une âme à l'équipe nationale dans un laps de temps assez court, doit impérativement procéder à des changements. C'est la réalité du terrain qui l'exige. La performance à ses propres critères. L'absence de Bouanani n'est pas passée inaperçue. On ignore s'il est victime du système de jeu de Petkovic ou de la concurrence. Une chose est sûre : Bouanani, avec sa vision et son influence dans le jeu de l'OGC Nice, semble, sans s'immiscer dans le travail du staff technique, bien armé pour mériter une convocation chez les Verts. Ne terminons par cet article sans soulever les critiques infondées de cette nouvelle race des ì'expertsì' du football. Ceux-là doivent cesser leurs analyses qui n'ont aucune signification sachant que le football est évolutif et Petkovic est le seul à déterminer les critères pour réussir le projet de jeu qu'il veut donner à son équipe en tenant compte de la complémentarité. La sagesse doit primer. L'EN n'a pas besoin des avocats de joueurs pour atteindre ses objectifs et composter le billet qualificatif à la Coupe du monde dont rêve tout le public algérien. Le staff technique national est tenu par l'obligation de résultat ne serait-ce que pour respecter les objectifs de son contrat avec la FAF. Comme quoi, chaque chose en son temps. |
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