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![]() ![]() ![]() ![]() L'envoyé
du Quotidien d'Oran est un privilégié, car il fait partie des rares
journalistes qui peuvent voir les films en compétition avant tout le monde à
condition, bien sûr, de ne rien en dire avant la projection officielle. Il faut
à cet effet signer une décharge pour s'engager à «respecter» l'embargo, sous
peine d'un retrait pur et simple du fameux sésame.
Embargo est un vilain mot qui renvoie à des guerres, à des famines orchestrées par les arrogants, les puissants, les méchants. Embargo, c'est un mot qui fait mal au dos, comme un lumbago. À la fin de son entretien avec Rashid Abdelhamid, l'envoyé spécial a eu droit à un cadeau inespéré : écouter en exclusivité quelques titres du prochain album de Saint Levant. Pas de décharge à signer, pas de menaces voilées, on ne parle surtout pas d'embargo juste jurer sur la tête de sa mère qu'on n'en dira rien - car l'album, pas encore mixé, ne sort qu'à la fin de l'automne. Ecouter le duo Amine Babylone/ Saint Levant, en exclu mondiale c'est Cannes superclasse. Mais respecter la parole donnée passe avant toute considération. |
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