Plus d'une quarantaine d'étudiants du département langues, littérature et civilisation allemande de l'institut des langues étrangères de Maraval sont entrés, jeudi, en grève pour dénoncer les difficultés rencontrées dans leur cursus.

Selon le représentant des étudiants affiliées à l'organisation estudiantine UNEA, le recours à cette action de contestation qui va se poursuivre, fait suite à «la pression exercée par certains enseignants, la non considération des étudiants en Master 2 et d'autres insuffisances» que notre interlocuteur a tenu à dénoncer lors de cette grève. En effet, et selon la même source, rien ne va plus chez les étudiants préparant le Master 2.

Ces derniers, rencontrés sur place, se disent livrés à eux-mêmes, voire marginalisés, puisqu'ils ignorent comment présenter un travail de mémoire et autres données liées au projet de Master. Ces lacunes ont fini par exaspérer tous les étudiants qui ont décidé, depuis jeudi, d'entrer en grève afin d'inciter les responsables à trouver des solutions concrètes aux problèmes évoqués. Parmi les contraintes rencontrées, les contestataires dénoncent les mauvaises notes obtenues et qui ressemblent plus à des notes de sciences exactes et non à des notes de filières linguistiques. «Comment peut-on donner un zéro à un étudiant qui n'a eu droit qu'à deux cours?» s'interroge un étudiant.

Les protestataires réunis en petits groupes sont unanimes quant à la dégradation des conditions de leurs cursus et appellent les responsables à adhérer au projet d'intérêt collectif. Ils réclament une prise en charge de leurs préoccupations et demandent à ce que toutes les conditions soient réunies pour qu'ils puissent étudier dans un climat sain, loin de tout intérêt. Les contestataires menacent de recourir à une grève illimitée si aucune solution n'est apportée, d'ici là, pour répondre à leurs doléances.