Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Ruée des internationaux vers le Golfe: Un vrai casse-tête pour Halilhodzic

par Kamel Mohamed

La vague d'émigration des internationaux algériens vers les pays du Golfe est loin de rassurer le nouveau sélectionneur de l'équipe nationale.

Les cadres de l'équipe rejoignent les championnats des pays du Golfe un par un, quittant ainsi les championnats européens où règnent rigueur et discipline. Le dernier à signer dans un club du Golfe, à la conquête des pétrodollars, est Lazhar Hadj-Aïssa. Ce dernier a vadrouillé tout l'été en Europe pour une hypothétique carrière professionnelle avant de se retrouver au Koweït. Hadj-Aïssa n'avait pas pu s'imposer au Standard de Liège (Belgique) où il avait effectué des tests.

Il en est de même pour les mondialistes algériens. Après leur participation à la phase finale de la coupe du monde d'Afrique du Sud, ils se sont retrouvés en difficulté au moment où les autres mondialistes étaient sollicités par des clubs huppés en Europe. C'est le cas de Ziani, Antar Yahia et Belhadj dont la participation au Mondial n'aura pas boosté leur carrière professionnelle. D'ailleurs, le niveau de ce dernier a tellement régressé qu'il a perdu sa place de titulaire en équipe nationale. Les Ziani et Antar sont sur la même voie, excepté probablement Meghni qui a besoin de jouer pour se relancer. Les autres internationaux algériens patinent dans les championnats du Golfe à l'image de Ziaya qui brillait à Sétif ou encore l'ex-joueur du MCA, Hadj Bougueche qui n'est pas arrivé à attirer l'attention des différents sélectionneurs qui se sont succédé à la tête de l'équipe nationale.

Quand Halilhodzic affirme que l'équipe nationale ne dispose pas de grands joueurs comme le Mali (adversaire de l'Algérie dans les éliminatoires du Mondial-2014), il insinue qu'il devrait rebâtir une autre équipe, constituée de joueurs avides de sensations et de gloire. En ce sens, il s'est donné un temps jusqu'au mois de décembre prochain pour effectuer une revue d'effectif. Autrement dit, les actuels cadres de l'équipe nationale, notamment ceux qui ont opté pour le Golfe, risquent de céder leurs places à plus performants qu'eux.