![]() ![]() ![]() ![]() Le Salon de
l'agriculture tiendra sa 14ème édition du 15 au 18 mai au Palais des
expositions-Safex à Alger avec une participation de 27 pays. Hier dans une
conférence de presse, Dr Amine Bensemmane, organisateur, a dévoilé les grands
axes sur lesquels s'attellera le salon pendant son déroulement. L'on s'attend à
plus de 20 000 visiteurs professionnels. 410 stands sont prévus et quelque 110
exposants. Le premier objectif est de «jouer un rôle de trait d'union entre les
différents opérateurs économique de l'amont et de l'aval du secteur agroalimentaire».
Le second est «de partager les progrès technologiques en adéquation avec le
secteur de l'agro-industrie». La nouveauté cette année sera l'organisation de
la 1ère rencontre maghrébine vétérinaire ainsi que l'organisation de 4 forums
interprofessionnels du lait et produits laitiers. Bensemmane insistera lors de
son intervention sur le partenariat et sur la nécessité d'implication des
entreprises étrangères dans l'agroalimentaire dans le cadre d'un partenariat.
Valorisation des produits du terroir, production du lait cru et la thématique de l'eau seront à l'honneur dès lors qu'ils sont au cœur des préoccupations de notre agriculture. Pourquoi nos produits agricoles de terroir restent méconnus au moment où nos voisins maghrébin (Tunisie et Maroc) ont fait de grands pas dans le domaine et pourquoi notre pays continue à importer des produits agricoles de divers pays ? Pourquoi notre pays n'arrive toujours pas à produire suffisamment de lait et demeure un des premiers importateurs du lait de poudre ? Autant de questions au menu des conférenciers. Quelques ébauches en ce qui concerne la production du lait cru ont été cependant données par des experts lors du débat. Parmi lesquelles on citera l'intervention de Mahmoud Benchekor, président du comité interprofessionnel du lait (CRIL), qui axera son intervention sur la nécessité du développement de la culture maraîchère qui, selon lui, devra être placée en amont de la production du lait. Il soulèvera également la nécessité de nouvelles superficies d'au moins 200 000 hectares pour combler le déficit du lait cru. Et de souligner que «nos vaches laitières sont les plus sous-alimentées». Il ajoutera que la subvention du lait en poudre par l'Etat ne peut que freiner le développement de la production locale du lait. Il estime que le lait cru va coûter encore plus cher aux producteurs en raison de la sécheresse. Le soutien à la production, la collecte et l'intégration du lait, ne peut remédier à la situation, estime le conférencier. Pour lui, la solution se trouve ailleurs, dans le développement de la culture du fourrage. |
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